Communiqué d'Addammeer :Négligence médicale Israël Prison Service mène à la mort d'Ashraf Abu Dhra '

Nous publions le communiqué de l'association Addameer ci-joint en anglais et en français:

Israel Prison Service’s Medical Neglect Leads to Death of Ashraf Abu Dhra’

Ramallah, 22 January 2013 - Addameer sends its condolences to the family of Ashraf Abu Dhra’, a recently released prisoner who passed away last night as a result of medical negligence in an Israeli Occupation prison.

Ashraf, 29 years old from Beit ‘Awwa in Hebron, was arrested on 16 May 2006 and sentenced to six and a half years in Ramleh prison. Ashraf had a long history of medical problems that predate his arrest; he suffered from muscular dystrophy and as a result became wheelchair bound in 2008 during his imprisonment. During his detention he contracted several illnesses including lung failure, immunodeficiency and a brain virus that eventually lead to his death.

Due to the frequent denial of medical treatment by the Israeli Prison Service (IPS), Ashraf suffered a slow and painful death that was exasperated by neglect and the prison service’s refusal to provide court-ordered treatment. In 2008, Physicians for Human Rights - Israel (PHR-I) submitted a request to the Israeli military court for Ashraf to receive physical therapy. Although the court granted Ashraf this request, the ruling was ignoredby the Ramleh prison hospital, who refused treatment claiming that it was unnecessary. Ashraf was held in captivity despite his failing health for the entirety of his sentence, rarely seeing an independent doctor.

Ashraf was released on 15 November 2012, and merely ten days later fell into a coma until his death on 21 January 2013, a death that would have been preventable had he been provided with appropriate medical care during his detention.

Ashraf’s lack of proper medical treatment in his six and a half years violates several international human rights laws, specifically article 56, 91 and 92 of the Fourth Geneva Convention that obliges the occupying authority to provide “adequate treatment” for each detainee and medical care “not inferior than the care provided to the general population.”

Since 1967, over 200 prisoners have died in captivity, fifty-one of them from medical negligence. Alarmingly, there is a recent trend of prisoners who have died shortly after they are released from medical complications that went untreated during their detention. Addameer has documented three such cases in the past thirteen months alone, including Zakaria Issa who died from cancer on 2 January 2012 - less than five months after his release from detention - due to Israel’s refusal to grant him permission to travel to Jordan for specialized treatment.

Ashraf’s death raises serious concerns for the prisoners and detainees who are currently on hunger strike as their health continues to deteriorate and are being denied independent medical treatment by the IPS. Jafar Azzidine, Yousef Yassin and Tarek Qa’adan who have been on hunger strike for 56 days, were not transferred to the Ramleh Prison Hospital until three weeks into their hunger strike, causing great danger to their lives. Similarly, Samer Issawi who has been on partial hunger strike for 174 days, has been routinely denied adequate treatment.

Addameer demands that the United Nations, International Committee of the Red Cross and the World Health Organization intervene immediately on behalf of the the patient prisoners, who total more than thirty, to prevent further cases of death by medical negligence like Ashraf’s. Furthermore, Addameer demands that greater action be taken to investigate the nature of care provided to patient prisoners in the Ramleh prison hospital and put pressure on the Israel to cease its policy of medical negligence. Addamer also calls on the Palestinian Liberation Organization (PLO) to develop a national strategy for the release of prisoners and to give greater attention to the issue of prisoners and their health.

ACT NOW!

 *Write to the Israeli government, military and legal authorities and demand the adequate treatment for ill prisoners.

·         Brigadier General Danny Efroni
Military Judge Advocate General
6 David Elazar Street
Harkiya, Tel Aviv
Israel
Fax: +972 3 608 0366; +972 3 569 4526
Email: arbel@mail.idf.il; avimn@idf.gov.il

·         Maj. Gen. Nitzan Alon
OC Central Command Nehemia Base, Central Command
Neveh Yaacov, Jerusalam
Fax: +972 2 530 5741

·         Deputy Prime Minister and Minister of Defense Ehud Barak
Ministry of Defense
37 Kaplan Street, Hakirya
Tel Aviv 61909, Israel
Fax: +972 3 691 6940 / 696 2757

·         Col. Eli Bar On
Legal Advisor of Judea and Samaria PO Box 5
Beth El 90631
Fax: +972 2 9977326

*Write to your own elected representatives urging them to pressure Israel to provide adequate treatment to ill prisoners.

***

Addameer Prisoner Support and Human Rights Association

P. O. Box: 17338, Jerusalem

Tel:+972 (0)2 296 0446 / 297 0136

Fax: +972 (0)2 296 0447

Email: info@addameer.ps

Website: www.addameer.org

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Négligence médicale Israël Prison Service mène à la mort d'Ashraf Abu Dhra '



Ramallah, le 22 Janvier 2013 - Addameer présente ses condoléances à la famille de Ashraf Abu Dhra », un prisonnier récemment libéré, qui est décédé la nuit dernière à la suite de la négligence médicale dans une prison occupation israélienne.



Ashraf, 29 ans de Beit Awwa »à Hébron, a été arrêtée le 16 mai 2006 et condamné à six ans et demi de prison Ramleh. Ashraf a une longue histoire de problèmes médicaux antérieurs à son arrestation, il atteint de dystrophie musculaire et par conséquent est devenu handicapé en fauteuil roulant en 2008 lors de son emprisonnement. Pendant sa détention, il a contracté plusieurs maladies, y compris une insuffisance pulmonaire, l'immunodéficience et un virus cerveau qui finit par conduire à sa mort.



En raison de la déni fréquent de traitement médical par le service pénitentiaire israélien (IPS), Ashraf a subi une mort lente et douloureuse qui a été exaspéré par la négligence et le refus de l'administration pénitentiaire de fournir l'injonction thérapeutique. En 2008, Médecins pour les Droits de l'Homme - Israël (PHR-I) a déposé une requête devant le tribunal militaire israélien d'Achraf pour recevoir une thérapie physique. Bien que le tribunal a accordé Achraf cette demande, la décision était ignoredby l'hôpital de la prison de Ramleh, qui a refusé un traitement prétendant que c'était inutile. Ashraf a été tenue en captivité malgré sa santé défaillante pour l'intégralité de sa peine, rarement voir un médecin indépendant.



Ashraf a été libéré le 15 Novembre 2012, et seulement dix jours plus tard tombé dans le coma jusqu'à sa mort le 21 Janvier 2013, une mort qui aurait pu être évité s'il avait reçu les soins médicaux appropriés pendant sa détention.



Manque d'Achraf d'un traitement médical approprié dans ses six ans et demi viole plusieurs lois internationales des droits de l'homme, notamment l'article 56, 91 et 92 de la Quatrième Convention de Genève qui oblige la puissance occupante à accorder un «traitement approprié» pour chaque détenu et des soins médicaux " pas inférieure à celle des soins dispensés à la population générale. "



Depuis 1967, plus de 200 prisonniers sont morts en captivité, 51 d'entre eux d'une négligence médicale. De façon alarmante, il ya une tendance récente de prisonniers qui sont morts peu après leur sortie de complications médicales qui vont non traitée pendant leur détention. Addameer a documenté trois cas dans au moins treize mois seulement, y compris Zakaria Issa décédé d'un cancer le 2 Janvier 2012 - moins de cinq mois après sa sortie de détention - en raison du refus d'Israël de lui accorder la permission de se rendre en Jordanie pour des traitements spécialisés .



La mort d'Achraf soulève de graves préoccupations pour les prisonniers et les détenus qui sont actuellement en grève de la faim que leur état de santé continue de se détériorer et se voient refuser un traitement médical indépendant par l'IPS. Jafar Azzidine, Youssef Yassin et Tarek Qa'adan qui ont entamé une grève de la faim pendant 56 jours, n'ont pas été transférés à l'hôpital de la prison de Ramleh jusqu'à trois semaines dans leur grève de la faim, ce qui provoque un grand danger pour leur vie. De même, Samer Issawi qui a entamé une grève de la faim partielle de 174 jours, a été régulièrement refuser un traitement adéquat.



Addameer demande que l'Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge et l'Organisation mondiale de la Santé d'intervenir immédiatement pour le compte des prisonniers les patients, qui totalisent plus de trente ans, pour prévenir de nouveaux cas de mort par négligence médicale comme d'Achraf. En outre, Addameer demande que des mesures soient prises plus d'enquêter sur la nature des soins dispensés aux détenus malades à l'hôpital prison de Ramleh et faire pression sur l'Israël de cesser sa politique de négligence médicale. Addamer demande également à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à élaborer une stratégie nationale pour la libération des prisonniers et à accorder une plus grande attention à la question des prisonniers et de leur santé.





AGIR MAINTENANT!



 * Écrivez au gouvernement israélien, l'armée et les autorités judiciaires et d'exiger le traitement adéquat pour les prisonniers malades.