vendredi 3 janvier 2014

Lu, Vu, Entendu: Fernand Tuil nous a quittés, l'association Aulnay Palestine Solidarité se joint aux messages de condoléances.

L'association Aulnay Palestine solidarité se joint aux messages de condoléances et de solidarité avec sa famille, ses amis, ses frères.

Notre ami Fernand est de ceux qui dès les premiers jours d'existence de notre association a apporté son soutien à nos actions et nos engagements. Il a su nous faire partager ses combats pour la Palestine, pour le soutien aux camps de réfugiés, pour la libération de tous les prisonniers politiques.
Nombreux sont celles et ceux qui après un échange, une rencontre, un débat avec lui se sont sentis renforcés dans le combat juste pour la reconnaissance de l'Etat palestinien, contre l'apartheid subi par les palestiniens. Le peuple palestinien perd un des siens, un des notres, un combattant de la paix.

L'association rendra hommage à Fernand Tuil, le 17 janvier 2014 à l'occasion de la soirée des voeux qu'elle organise.

 

Fernand Tuil nous a quittés

L’Humanité, vendredi 27 décembre 2013
Notre ami Fernand Tuil est décédé, mardi, des suites d’une longue maladie. De nom­breuses réac­tions nous par­viennent, nous en publions ici les premières.
Militant com­mu­niste à Mon­ta­taire où il tra­vaillait au côté du maire, ainsi qu’à Mon­treuil où il habitait, Fernand Tuil avait créé, avec courage, l’Association des villes fran­çaises jumelées avec des camps de réfugiés pales­ti­niens (AJPF). Il avait acquis de ce fait une grande autorité auprès des élus, toutes ten­dances poli­tiques confondues. Il arrivait même aux auto­rités fran­çaises de lui demander conseil à propos de la situation dans les camps et en Palestine. Il avait mené avec l’Humanité une cam­pagne pour l’éducation des enfants pales­ti­niens, et nous col­lectons actuel­lement des ins­tru­ments de musique des­tinés aux jeunes.
Son inlas­sable action au service de la recon­nais­sance de l’État pales­tinien lui avait valu d’être reconnu citoyen de ce pays. Fernand était un inter­na­tio­na­liste, un homme généreux et d’une grande fra­ternité. L’Humanité adresse à son épouse Isa­belle et à ses enfants ainsi qu’à ses frères pales­ti­niens ses sin­cères condoléances.
Nous y reviendrons dans notre édition du 27 décembre 2013.

Les premières réactions au décès de Fernand Tuil

Majed Bamya, premier secré­taire auprès du ministre des affaires étran­gères palestinien
« Fernand Tuil a œuvré pour les camps de réfugiés, où il a com­battu le désespoir et cultivé l’espoir. Il a milité pour la liberté des pri­son­niers, notamment Marwan Bar­ghouti. Ses frères et sœurs pales­ti­niens sont en deuil. Tout notre amour et notre recon­nais­sance à ce com­battant et à toi chère Isa­belle. La Palestine connait les pires souf­frances, mais a aussi le pri­vilège d’attirer à elle des gens exceptionnels. »
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
« Fernand Tuil nous a quittés, ma peine est immense et, à cet instant, ma pre­mière pensée se tourne vers Isa­belle Tordjman, son épouse, et ses enfants. Tous les com­mu­nistes par­tagent leur deuil et leur chagrin. À cette heure, nom­breux sont celles et ceux qui sont en pleurs. Fernand était la révolte et la géné­rosité faites homme, un com­mu­niste sincère, loyal, ouvert. L’injustice lui était pro­prement insup­por­table, et Fernand était un militant de la paix et de la justice en Palestine de la pre­mière heure, reconnu comme tel par Yasser Arafat qui l’avait pris en amitié. Les mas­sacres de Sabra et Chatila au Liban en 1982 mar­queront un tournant - à la bar­barie, Fernand répondra par la fra­ternité et la soli­darité, et lancera la cam­pagne de jumelage des villes fran­çaises et des camps de réfugiés pales­ti­niens, en ini­tiant dès 1989 le jumelage de la ville de Mon­ta­taire (Oise) et de Deheisheh (dis­trict de Bethléem). En 1999, l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés pales­ti­niens et les villes fran­çaises (AJPF) voit le jour, co-​​présidée par Fernand Tuil et Ahmed Muhaisen (Deheisheh). Ce sont main­tenant des dizaines de villes de tout le ter­ri­toire français qui consti­tuent ce réseau dense et irrem­pla­çable de soli­darité entre les peuples français et pales­ti­niens. Leur action est déter­mi­nante dans la coopé­ration entre nos deux peuples, nos deux nations. Fernand Tuil était, selon ses propres mots, « un citoyen du monde », Français, Israélien et Pales­tinien, trois natio­na­lités, un seul cœur. À son épouse Isa­belle Tordjman, à ses enfants, ses parents et proches, ses frères de cœur, à Ahmed et aux habi­tants de Deheisheh, je pré­sente mes plus sin­cères condo­léances et, par ma voix, celles des com­mu­nistes français qui viennent de perdre l’un des leurs et peuvent s’honorer de l’avoir compté parmi eux dans leur combat pour l’émancipation du genre humain. »
Noha Rashmawi, chef de cabinet de l’ambassade - Mission de la Palestine en France
« La Palestine rend hommage à Fernand Tuil. Fernand Tuil nous a quittés. Notre douleur est immense. C’était un ami, un homme libre de tout préjugé, qui a com­battu cou­ra­geu­sement et inlas­sa­blement l’injustice. Son enga­gement au sein de l’AJFP a contribué comme jamais au rap­pro­chement des ins­ti­tu­tions et des élus de France et de Palestine, au rap­pro­chement des peuples. Fernand avait choisit de porter… avec nous le « fardeau de l’espoir », aujourd’hui grâce à lui, des mil­liers de citoyens français se sont engagés dans la lutte pour le droit et la justice. Son indi­gnation et sa rage face à la bar­barie de notre temps, nous donne la force de continuer la lutte. Il a œuvré pour bâtir des ponts entre la France et la Palestine pour mettre fin à l’injustice et au silence. Il a été un ambas­sadeur du peuple pales­tinien, de sa culture et de son his­toire, nous le recon­naissons comme tel. Il a fait siennes ses épreuves et ses luttes, menant le combat dans l’honnêteté et la droiture. Son décès survenu le 24 décembre après un ultime combat contre la maladie nous plonge dans une grande tris­tesse. Nous nous joi­gnons à sa famille et nous nous sou­venons que grâce à lui, la voix de la Palestine et de la justice dans le monde est chaque jour plus forte. Nous serons honorés de votre pré­sence lors de l’hommage que rend le Peuple Pales­tinien A l’ami, Au résistant contre l’occupation, Au com­battant pour les droits de l’Homme, Fernand Tuil. »
Lydia Samar­bakhsh, membre de la coor­di­nation nationale du PCF, chargée des Rela­tions internationales
« En m’associant plei­nement aux mots de Pierre Laurent, notre secré­taire national, à l’annonce hier de la dis­pa­rition de notre camarade Fernand Tuil, je veux au nom de la direction, passée et pré­sente, du secteur des Rela­tions inter­na­tio­nales du PCF et au nom de tous les mili­tants du secteur inter­na­tional du PCF, pré­senter à Isa­belle, à Léa et à tous les enfants de Fernand, nos très sin­cères et fra­ter­nelles condo­léances. C’est à Fernand et à son enga­gement que nous devons la réussite de la délé­gation du PCF que Pierre a conduite en Palestine et en Israël en juin dernier. Et c’est à son soutien sans faille que nous devons d’avoir, dans les mois qui ont suivi, remo­bi­liser toutes les res­sources du secteur inter­na­tional pour accueillir Bassam Salhi, secré­taire général du Parti du peuple pales­tinien, Leïla Shahid, Haël Al Fayoum et Elias Sanbar, ambas­sa­deurs de Palestine, lors de la soirée excep­tion­nelle de soli­darité du 28 novembre au siège de notre parti, et pour pré­parer une année 2014 de soli­darité inter­na­tionale avec la Palestine et appuyer la cam­pagne inter­na­tionale pour la libé­ration de Marwan Bar­ghouti des 5 000 pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens. Fernand avait encore beaucoup de projets au succès des­quels nous sommes prêts à contribuer dans l’esprit de ras­sem­blement qui était le sien. L’urgence est aujourd’hui à l’aide et à la soli­darité avec les Pales­ti­niens, de Gaza et de Cis­jor­danie, et avec les réfugiés qui vivent une dégra­dation effroyable de leurs condi­tions de vie déjà ter­ribles. En nous inclinant devant la mémoire de notre camarade Fernand Tuil, nous voulons assurer toute sa famille en France, en Palestine, en Israël, à tous les siens partout dans le monde et tous ses proches, de notre amitié et de notre soli­darité indé­fec­tibles. Notre lutte commune aux côtés des Pales­ti­niens et des Israé­liens pour la paix, le droit et la justice sera victorieuse. »
Anas Aber­rahim, premier secré­taire de l’Ambassade de la Palestine au Sénégal
« La nou­velle nous a bou­le­versés ! Merci Fernand pour ta par­ti­ci­pation à notre combat ! Je n’étais plus à Paris depuis quelques années et même si je suivais vos actions de près, tu me man­quais déjà ! Tu nous man­queras encore mais nous savons que tu seras tou­jours avec nous ! Repose en paix cher Camarade ! Mes condo­léances à ta famille et tes amis ! »
Jacques Jakubowitz, adjoint au maire de Bondy (Seine-​​Saint-​​Denis)
« Je perds un ami, un camarade, un tribun dévoué à la paix, à la justice, aux droits humains et à l’autodétermination du peuple pales­tinien. Le meilleur moyen de lui rendre hommage est de pour­suivre son combat. »
HK & les Saltimbanks
« Notre ami, notre frangin Fernand Tuil, défenseur infa­ti­gable et obstiné de la cause pales­ti­nienne, est parti hier midi. Il a vécu et s’est battu pour défendre et honorer la Palestine libre, la mémoire et l’inaliénable droit au retour des réfugiés pales­ti­niens. En jumelant des dizaines de villes fran­çaises avec des dizaines de camps de réfugiés, c’est autant de ponts qu’il bâti au-​​dessus du mur et au-​​dessus de l’occupation ; contre l’acceptation, l’oubli et toute autre forme de rési­gnation. Un jour, il nous a rap­porté cette parole d’un frère pales­tinien :"notre his­toire n’est pas comme une feuille de papier qu’on peut déchirer". De là où il est, il peut être fier de la noblesse de son combat et de tout ce qu’il a accompli ici-​​bas en tant que "citoyen du monde". Il a fait infi­niment plus que sa part ! à nous de continuer le combat. Ciao Fernand, repose en paix frère ! »
Taoufiq Tahani, président de la l’AFPS
« Un ami de la Palestine, notre ami Fernand Tuil, nous a quittés. Un militant infa­ti­gable qui a beaucoup contribué à faire connaître le drame des réfugiés et ce jusqu’à la der­nière pul­sation de ses veines. Je l’ai vu pour la der­nière fois fin Novembre à Dun­kerque, lors de la ren­contre autour de la coopé­ration décen­tra­lisée avec la Palestine. Il était fatigué, mais avait tenu à y assister pour "ren­contrer ses amis pales­ti­niens et éla­borer de nouveau projet" disait-​​il. Je tiens à pré­senter à Isa­belle, sa com­pagne ainsi qu’à sa famille et à ses cama­rades de l’AJPF nos sin­cères condoléances. »
Jean-​​Pierre Bosino, maire de Montataire (Oise)
« Fernand Tuil nous a quittés ce mardi 24 décembre 2013 aux environs de 12 heures. Cela faisait deux ans qu’il se battait avec le courage extra­or­di­naire qui était le sien, contre la maladie. Fernand Tuil était de ces hommes ou de ces femmes, pour les­quels l’humain, la bonté, la géné­rosité n’étaient pas que des mots. C’est au quo­tidien avec celles et ceux qu’il côtoyait qu’il faisait vivre ses valeurs à travers son amitié, sa fra­ternité. Malade, c’est encore lui qui s’inquiétait des autres. Fernand Tuil, agent muni­cipal de Mon­ta­taire, chef de service depuis de très nom­breuses années, était un homme engagé. C’est dans son adhésion au Parti Com­mu­niste Français et à la CGT qu’il agissait pour l’humanisme, l’internationalisme, pour la justice et contre les inéga­lités. Il aura été de tous les combats aux côtés des salariés de Chausson, de Still ou de Goss, mais aussi pour la défense des droits des tra­vailleurs en général, pour les salaires, les retraites, contre la répression syn­dicale. Il ne sup­portait pas la misère, les dif­fi­cultés sociales ter­ribles aux­quelles sont confrontés nombre de nos conci­toyens, ici à Mon­ta­taire et partout ailleurs. Il pouvait lors de ses prises de parole, emporter une salle, un ras­sem­blement par son enthou­siasme, son opti­misme. Fernand Tuil, parce qu’il aimait sa ville de Mon­ta­taire et ses habi­tants par-​​dessus tout, en dehors de sa famille, était aussi un vrai inter­na­tio­na­liste. Son action inlas­sable pour les droits du peuple pales­tinien était un pilier de sa vie. Il a été la che­ville ouvrière du jumelage entre Mon­ta­taire et le camp de réfugiés pales­ti­niens de Deheisheh, puis avec Ahmed Muhaisen de ce même camp, ils ont créé « l’Association des villes fran­çaises jumelées avec des camps ». Fernand avait acquis au fil du temps une recon­nais­sance y compris de la part des auto­rités fran­çaises pour sa connais­sance de la situation au Moyen-​​Orient. Yasser Arafat qu’il a côtoyé à de mul­tiples reprises, était conscient du rôle joué par Fernand Tuil pour la création d’un État Pales­tinien et les droits des réfugiés. Jamais il n’oubliait dans ce combat ses nom­breux amis pro­gres­sistes israé­liens. C’est ainsi que lui, qui avait un pas­seport français, un autre israélien s’est vu remettre le pas­seport pales­tinien par l’autorité pales­ti­nienne. Fernand Tuil c’était la force de conviction mais aussi la sen­si­bilité à fleur de peau, le souci des autres, tou­jours. Aujourd’hui il laisse un grand vide. Nous pen­sons à Isa­belle Tordjman son épouse, à ses enfants et petits-​​enfants, à ceux et celles qui ont fait un bout de chemin avec lui. Nous pensons à nos amis pales­ti­niens de Deheisheh et d’ailleurs. Le plus bel hommage à rendre à cet homme vrai, c’est bien de pour­suivre ses combats, de ne « rien lâcher » pour une vie meilleure, un monde plus juste. Nous ne t’oublierons pas, notre ami, notre frère, notre camarade.
Eric Roulot, Maire de Limay (Yvelines)
« Mon ami et camarade Fernand Thuil vient de nous quitter. Limay est en deuil ! La tris­tesse est pro­fonde. Inlas­sable militant de la cause Pales­ti­nienne, Fernand Tuil et son asso­ciation des villes jumelées avec les camps de réfugiés pales­ti­niens (AJPF) a tou­jours été au côté de Limay pour faire vivre le projet de coopé­ration avec le camp de Shufat. Limay, les élus et mili­tants com­mu­nistes et toutes celles et ceux mobi­lisés pour le combat de la liberté et de la justice s’inclinent devant ce fervent défenseur des droits de l’homme. Salut mon pote Fernand. Nous pour­suivons ton combat, notre combat. »
Mouvement des jeunes communistes
« Le Mou­vement des Jeunes Com­mu­nistes de France a appris,avec une pro­fonde tris­tesse, le décès de Fernand Tuil. Nous sou­haitons rendre hommage à notre frère, à notre camarade et adressons nos plus chaudes et sin­cères condo­léances à sa famille et à ses proches. Comme un symbole, Fernand s’éteint alors que les bombes israé­liennes répandent la terreur à Gaza, alors que l’armée d’occupation a fauchée la vie d’une fillette de trois ans. Signe que le combat de Fernand était juste, signe que son combat demeure d’une actualité brû­lante. Fernand, per­sonnage res­pecté en France, en Palestine et partout à travers le monde était un militant de la paix, tou­jours dis­po­nible pour porter le combat des Pales­ti­niens de la rue aux ins­ti­tu­tions pour une paix juste et durable entre Pales­ti­niens et Israé­liens pour la recon­nais­sance d’un Etat pales­tinien dans les fron­tières de 1967 avec Jérusalem-​​Est comme Capitale. Il était un militant acharné du droit au retour de réfugiés pales­ti­niens, qu’il côtoyait à travers l’Association pour le jumelage des villes fran­çaises et des camps de réfugiés pales­ti­niens (AJPF) dont il était un cofon­dateur dans les années 1980. Il avait permis à des mil­liers de jeunes de nos villes de découvrir la réalité du conflit, à rebours des clichés les plus éculés. Com­mu­niste sincère, Fernand était présent en novembre dernier lors de notre Assemblée Nationale des Ani­ma­teurs où il a transmis, dans un échange pas­sionné, son expé­rience et sa force d’engagement à près de 300 jeunes com­mu­nistes. Nous nous rap­pelons aussi de l’aide for­mi­dable qu’il nous a apportée lors de nos dif­fé­rentes délé­ga­tions en Palestine. Fernand décédé c’est donc un ami de la paix, de la justice, un anti-​​impérialiste pas­sionné qui s’est éteint, mais la braise ardente de son combat est tou­jours aussi vivace, le meilleur des hom­mages que nous pouvons lui rendre est de continuer notre lutte pour la paix au Proche-​​Orient, lutte qui sera, nous le savons, un jour victorieuse. »
Patrice Leclerc, conseiller général de Gennevilliers (Hauts-​​de-​​Seine)
« La pre­mière fois que j’ai ren­contré Fernand Tuil, c’est dans les années 80/​90 lors des luttes des salariés de Chaussons, lui à Mon­ta­taire, moi à Gen­ne­vil­liers. Un combat partagé pour défendre les salariés de l’industrie auto­mobile. Puis, j’ai fait connais­sance du couple : Isa­belle et Fernand.. Des mili­tants pour la Palestine, un de leur combat et de leur amour par­tagés pour ce pays, la paix recherchée. Je retiens leur joie de vivre dans l’action, leur plaisir à faire plaisir. Fernand était de ceux qui n’hésitaient pas à donner sans retenu et sans calcul. Même ses amis, il les par­ta­geait autour d’un bon repas aux ori­gines mélangées à Mon­treuil. Mais aussi en Palestine, quand, avec Isa­belle, ils ont organisé notre voyage de noce dans ce pays ou son nom ouvre les portes et les cœurs. Voyage inou­bliable où Ils nous ont fait découvrir leurs amis de Jéru­salem, El Ram, Hébron, Naplouse, Balata, Calendia, Ramallah, mais aussi en Israel à Tel Aviv. Le mot « frère » sortant de sa bouche était un mot sortant du cœur, une envie de partage, une invi­tation à faire du commun, à lutter ensemble. Merci Fernand, merci à toi le juif franco pales­tinien né en Tunisie, pour cette joie de vivre et ses beaux moments par­tagés. Merci. »
Yasmina Kechidi-​​Nabti
« Très cher Fernand, tu nous manques déjà. Merci de nous avoir accom­pagnés. Nous allons continuer pour la Palestine, avec toi à nos côtés, dans nos pensées et dans nos cœurs. Notre pro­chain projet avec le Camp d’Al Arroub, nous allons te le dédier. »
Vincent Liechti
« J’apprends à l’instant que Fernand Tuil nous a quittés. Il a énor­mément fait pour l’amitié et les échanges entre le peuple de France et les camps de refugiés pales­tinien. Militant pour le droit au retour, militant com­mu­niste pour un monde meilleur, son décès après un dernier combat contre la maladie me plonge dans une grande tris­tesse. Salut Fernand. Nous conti­nuons pour l’Humain d’abord et pour une Palestine libre et paisible. »
Jacques Fath
« Le plus bel hommage que l’on peut rendre a Fernand Tuil, notre camarade, c’est de pour­suivre son enga­gement de tous les jours, son grand combat de soli­darité avec le peuple pales­tinien, avec les réfugiés pales­ti­niens pour les­quels il a consacré sa vie de militant avec dignité et com­ba­tivité. Fernand nous man­quera. Sa dis­pa­rition suscite une émotion légitime et nous touche pro­fon­dément. Je sou­haite trans­mettre à Isa­belle et à tous ses proches mes cha­leureux sen­ti­ments d’amitié. »
Thierry Aury, secrétaire départemental du PCF Oise
« C’est avec beaucoup de tris­tesse que j’apprends la dis­pa­rition de notre camarade et ami Fernand Tuil, au terme d’une longue et incroyable lutte contre la maladie. Par son enga­gement inlas­sable, déterminé, pas­sionné depuis plu­sieurs décennies, Fernand per­son­ni­fiait en France le combat pour les droits du peuple pales­tinien et pour une paix juste et durable. Il avait été à l’origine du jumelage de Mon­ta­taire en 1989 avec le camp de réfugiés pales­ti­niens de Deheisheh à côté de Bethléem, ini­tiative qui fut à l’origine de nom­breux autres jume­lages et de la création de l’AJPF qu’il co-​​présidait. Suprême recon­nais­sance pour Fernand de cette soli­darité active et totale aux côtés du peuple pales­tinien, l’ambassadeur de Palestine lui avait remis il y a deux ans, un pas­seport pales­tinien. Nous sommes nom­breux à avoir découvert et ren­contré la Palestine grâce à Fernand comme encore en avril dernier où il avait organisé et accom­pagné cette impor­tante délé­gation fran­çaise à la Confé­rence de Ramallah pour la libé­ration des pri­son­niers pales­ti­niens au premier rang des­quels Marwan Bar­ghouti. Nous aurons à cœur de pour­suivre tous les combats de Fernand pour un monde plus juste et plus humain. En ce bien triste Noël, je pense à ses enfants et petits-​​enfants, je pense à Isa­belle, je pense à tous ses proches, je pense à la Palestine en deuil. »
Dordogne Palestine
« C’est avec beaucoup d’émotion que nous apprenons la décès de Fernand. Dor­dogne Palestine pré­sente ses sin­cères condo­léances à sa famille et à l’AIPF. Il laissera un sou­venir profond de son huma­nisme dans nos cœurs et ceux du Peuple Palestinien. »

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