L'association Aulnay Palestine solidarité se joint aux messages de condoléances et de solidarité avec sa famille, ses amis, ses frères.
Notre ami Fernand est de ceux qui dès les premiers jours d'existence de notre association a apporté son soutien à nos actions et nos engagements. Il a su nous faire partager ses combats pour la Palestine, pour le soutien aux camps de réfugiés, pour la libération de tous les prisonniers politiques.
Nombreux sont celles et ceux qui après un échange, une rencontre, un débat avec lui se sont sentis renforcés dans le combat juste pour la reconnaissance de l'Etat palestinien, contre l'apartheid subi par les palestiniens. Le peuple palestinien perd un des siens, un des notres, un combattant de la paix.
L'association rendra hommage à Fernand Tuil, le 17 janvier 2014 à l'occasion de la soirée des voeux qu'elle organise.
L'association rendra hommage à Fernand Tuil, le 17 janvier 2014 à l'occasion de la soirée des voeux qu'elle organise.
Fernand Tuil nous a quittés
L’Humanité, vendredi 27 décembre 2013
Notre ami Fernand Tuil est décédé, mardi, des suites d’une longue maladie. De nombreuses réactions nous parviennent, nous en publions ici les premières.
Militant communiste à Montataire où il travaillait au côté du maire, ainsi qu’à Montreuil où il habitait, Fernand Tuil avait créé, avec courage, l’Association des villes françaises jumelées avec des camps de réfugiés palestiniens (AJPF). Il avait acquis de ce fait une grande autorité auprès des élus, toutes tendances politiques confondues. Il arrivait même aux autorités françaises de lui demander conseil à propos de la situation dans les camps et en Palestine. Il avait mené avec l’Humanité une campagne pour l’éducation des enfants palestiniens, et nous collectons actuellement des instruments de musique destinés aux jeunes.
Son inlassable action au service de la reconnaissance de l’État palestinien lui avait valu d’être reconnu citoyen de ce pays. Fernand était un internationaliste, un homme généreux et d’une grande fraternité. L’Humanité adresse à son épouse Isabelle et à ses enfants ainsi qu’à ses frères palestiniens ses sincères condoléances.
Nous y reviendrons dans notre édition du 27 décembre 2013.
« Fernand Tuil a œuvré pour les camps de réfugiés, où il a combattu le désespoir et cultivé l’espoir. Il a milité pour la liberté des prisonniers, notamment Marwan Barghouti. Ses frères et sœurs palestiniens sont en deuil. Tout notre amour et notre reconnaissance à ce combattant et à toi chère Isabelle. La Palestine connait les pires souffrances, mais a aussi le privilège d’attirer à elle des gens exceptionnels. »
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
« Fernand Tuil nous a quittés, ma peine est immense et, à cet instant, ma première pensée se tourne vers Isabelle Tordjman, son épouse, et ses enfants. Tous les communistes partagent leur deuil et leur chagrin. À cette heure, nombreux sont celles et ceux qui sont en pleurs. Fernand était la révolte et la générosité faites homme, un communiste sincère, loyal, ouvert. L’injustice lui était proprement insupportable, et Fernand était un militant de la paix et de la justice en Palestine de la première heure, reconnu comme tel par Yasser Arafat qui l’avait pris en amitié. Les massacres de Sabra et Chatila au Liban en 1982 marqueront un tournant - à la barbarie, Fernand répondra par la fraternité et la solidarité, et lancera la campagne de jumelage des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens, en initiant dès 1989 le jumelage de la ville de Montataire (Oise) et de Deheisheh (district de Bethléem). En 1999, l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) voit le jour, co-présidée par Fernand Tuil et Ahmed Muhaisen (Deheisheh). Ce sont maintenant des dizaines de villes de tout le territoire français qui constituent ce réseau dense et irremplaçable de solidarité entre les peuples français et palestiniens. Leur action est déterminante dans la coopération entre nos deux peuples, nos deux nations. Fernand Tuil était, selon ses propres mots, « un citoyen du monde », Français, Israélien et Palestinien, trois nationalités, un seul cœur. À son épouse Isabelle Tordjman, à ses enfants, ses parents et proches, ses frères de cœur, à Ahmed et aux habitants de Deheisheh, je présente mes plus sincères condoléances et, par ma voix, celles des communistes français qui viennent de perdre l’un des leurs et peuvent s’honorer de l’avoir compté parmi eux dans leur combat pour l’émancipation du genre humain. »
Noha Rashmawi, chef de cabinet de l’ambassade - Mission de la Palestine en France
« La Palestine rend hommage à Fernand Tuil. Fernand Tuil nous a quittés. Notre douleur est immense. C’était un ami, un homme libre de tout préjugé, qui a combattu courageusement et inlassablement l’injustice. Son engagement au sein de l’AJFP a contribué comme jamais au rapprochement des institutions et des élus de France et de Palestine, au rapprochement des peuples. Fernand avait choisit de porter… avec nous le « fardeau de l’espoir », aujourd’hui grâce à lui, des milliers de citoyens français se sont engagés dans la lutte pour le droit et la justice. Son indignation et sa rage face à la barbarie de notre temps, nous donne la force de continuer la lutte. Il a œuvré pour bâtir des ponts entre la France et la Palestine pour mettre fin à l’injustice et au silence. Il a été un ambassadeur du peuple palestinien, de sa culture et de son histoire, nous le reconnaissons comme tel. Il a fait siennes ses épreuves et ses luttes, menant le combat dans l’honnêteté et la droiture. Son décès survenu le 24 décembre après un ultime combat contre la maladie nous plonge dans une grande tristesse. Nous nous joignons à sa famille et nous nous souvenons que grâce à lui, la voix de la Palestine et de la justice dans le monde est chaque jour plus forte. Nous serons honorés de votre présence lors de l’hommage que rend le Peuple Palestinien A l’ami, Au résistant contre l’occupation, Au combattant pour les droits de l’Homme, Fernand Tuil. »
Lydia Samarbakhsh, membre de la coordination nationale du PCF, chargée des Relations internationales
« En m’associant pleinement aux mots de Pierre Laurent, notre secrétaire national, à l’annonce hier de la disparition de notre camarade Fernand Tuil, je veux au nom de la direction, passée et présente, du secteur des Relations internationales du PCF et au nom de tous les militants du secteur international du PCF, présenter à Isabelle, à Léa et à tous les enfants de Fernand, nos très sincères et fraternelles condoléances. C’est à Fernand et à son engagement que nous devons la réussite de la délégation du PCF que Pierre a conduite en Palestine et en Israël en juin dernier. Et c’est à son soutien sans faille que nous devons d’avoir, dans les mois qui ont suivi, remobiliser toutes les ressources du secteur international pour accueillir Bassam Salhi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien, Leïla Shahid, Haël Al Fayoum et Elias Sanbar, ambassadeurs de Palestine, lors de la soirée exceptionnelle de solidarité du 28 novembre au siège de notre parti, et pour préparer une année 2014 de solidarité internationale avec la Palestine et appuyer la campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti des 5 000 prisonniers politiques palestiniens. Fernand avait encore beaucoup de projets au succès desquels nous sommes prêts à contribuer dans l’esprit de rassemblement qui était le sien. L’urgence est aujourd’hui à l’aide et à la solidarité avec les Palestiniens, de Gaza et de Cisjordanie, et avec les réfugiés qui vivent une dégradation effroyable de leurs conditions de vie déjà terribles. En nous inclinant devant la mémoire de notre camarade Fernand Tuil, nous voulons assurer toute sa famille en France, en Palestine, en Israël, à tous les siens partout dans le monde et tous ses proches, de notre amitié et de notre solidarité indéfectibles. Notre lutte commune aux côtés des Palestiniens et des Israéliens pour la paix, le droit et la justice sera victorieuse. »
Anas Aberrahim, premier secrétaire de l’Ambassade de la Palestine au Sénégal
« La nouvelle nous a bouleversés ! Merci Fernand pour ta participation à notre combat ! Je n’étais plus à Paris depuis quelques années et même si je suivais vos actions de près, tu me manquais déjà ! Tu nous manqueras encore mais nous savons que tu seras toujours avec nous ! Repose en paix cher Camarade ! Mes condoléances à ta famille et tes amis ! »
Jacques Jakubowitz, adjoint au maire de Bondy (Seine-Saint-Denis)
« Je perds un ami, un camarade, un tribun dévoué à la paix, à la justice, aux droits humains et à l’autodétermination du peuple palestinien. Le meilleur moyen de lui rendre hommage est de poursuivre son combat. »
HK & les Saltimbanks
« Notre ami, notre frangin Fernand Tuil, défenseur infatigable et obstiné de la cause palestinienne, est parti hier midi. Il a vécu et s’est battu pour défendre et honorer la Palestine libre, la mémoire et l’inaliénable droit au retour des réfugiés palestiniens. En jumelant des dizaines de villes françaises avec des dizaines de camps de réfugiés, c’est autant de ponts qu’il bâti au-dessus du mur et au-dessus de l’occupation ; contre l’acceptation, l’oubli et toute autre forme de résignation. Un jour, il nous a rapporté cette parole d’un frère palestinien :"notre histoire n’est pas comme une feuille de papier qu’on peut déchirer". De là où il est, il peut être fier de la noblesse de son combat et de tout ce qu’il a accompli ici-bas en tant que "citoyen du monde". Il a fait infiniment plus que sa part ! à nous de continuer le combat. Ciao Fernand, repose en paix frère ! »
Taoufiq Tahani, président de la l’AFPS
« Un ami de la Palestine, notre ami Fernand Tuil, nous a quittés. Un militant infatigable qui a beaucoup contribué à faire connaître le drame des réfugiés et ce jusqu’à la dernière pulsation de ses veines. Je l’ai vu pour la dernière fois fin Novembre à Dunkerque, lors de la rencontre autour de la coopération décentralisée avec la Palestine. Il était fatigué, mais avait tenu à y assister pour "rencontrer ses amis palestiniens et élaborer de nouveau projet" disait-il. Je tiens à présenter à Isabelle, sa compagne ainsi qu’à sa famille et à ses camarades de l’AJPF nos sincères condoléances. »
Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire (Oise)
« Fernand Tuil nous a quittés ce mardi 24 décembre 2013 aux environs de 12 heures. Cela faisait deux ans qu’il se battait avec le courage extraordinaire qui était le sien, contre la maladie. Fernand Tuil était de ces hommes ou de ces femmes, pour lesquels l’humain, la bonté, la générosité n’étaient pas que des mots. C’est au quotidien avec celles et ceux qu’il côtoyait qu’il faisait vivre ses valeurs à travers son amitié, sa fraternité. Malade, c’est encore lui qui s’inquiétait des autres. Fernand Tuil, agent municipal de Montataire, chef de service depuis de très nombreuses années, était un homme engagé. C’est dans son adhésion au Parti Communiste Français et à la CGT qu’il agissait pour l’humanisme, l’internationalisme, pour la justice et contre les inégalités. Il aura été de tous les combats aux côtés des salariés de Chausson, de Still ou de Goss, mais aussi pour la défense des droits des travailleurs en général, pour les salaires, les retraites, contre la répression syndicale. Il ne supportait pas la misère, les difficultés sociales terribles auxquelles sont confrontés nombre de nos concitoyens, ici à Montataire et partout ailleurs. Il pouvait lors de ses prises de parole, emporter une salle, un rassemblement par son enthousiasme, son optimisme. Fernand Tuil, parce qu’il aimait sa ville de Montataire et ses habitants par-dessus tout, en dehors de sa famille, était aussi un vrai internationaliste. Son action inlassable pour les droits du peuple palestinien était un pilier de sa vie. Il a été la cheville ouvrière du jumelage entre Montataire et le camp de réfugiés palestiniens de Deheisheh, puis avec Ahmed Muhaisen de ce même camp, ils ont créé « l’Association des villes françaises jumelées avec des camps ». Fernand avait acquis au fil du temps une reconnaissance y compris de la part des autorités françaises pour sa connaissance de la situation au Moyen-Orient. Yasser Arafat qu’il a côtoyé à de multiples reprises, était conscient du rôle joué par Fernand Tuil pour la création d’un État Palestinien et les droits des réfugiés. Jamais il n’oubliait dans ce combat ses nombreux amis progressistes israéliens. C’est ainsi que lui, qui avait un passeport français, un autre israélien s’est vu remettre le passeport palestinien par l’autorité palestinienne. Fernand Tuil c’était la force de conviction mais aussi la sensibilité à fleur de peau, le souci des autres, toujours. Aujourd’hui il laisse un grand vide. Nous pensons à Isabelle Tordjman son épouse, à ses enfants et petits-enfants, à ceux et celles qui ont fait un bout de chemin avec lui. Nous pensons à nos amis palestiniens de Deheisheh et d’ailleurs. Le plus bel hommage à rendre à cet homme vrai, c’est bien de poursuivre ses combats, de ne « rien lâcher » pour une vie meilleure, un monde plus juste. Nous ne t’oublierons pas, notre ami, notre frère, notre camarade.
Eric Roulot, Maire de Limay (Yvelines)
« Mon ami et camarade Fernand Thuil vient de nous quitter. Limay est en deuil ! La tristesse est profonde. Inlassable militant de la cause Palestinienne, Fernand Tuil et son association des villes jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens (AJPF) a toujours été au côté de Limay pour faire vivre le projet de coopération avec le camp de Shufat. Limay, les élus et militants communistes et toutes celles et ceux mobilisés pour le combat de la liberté et de la justice s’inclinent devant ce fervent défenseur des droits de l’homme. Salut mon pote Fernand. Nous poursuivons ton combat, notre combat. »
Mouvement des jeunes communistes
« Le Mouvement des Jeunes Communistes de France a appris,avec une profonde tristesse, le décès de Fernand Tuil. Nous souhaitons rendre hommage à notre frère, à notre camarade et adressons nos plus chaudes et sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Comme un symbole, Fernand s’éteint alors que les bombes israéliennes répandent la terreur à Gaza, alors que l’armée d’occupation a fauchée la vie d’une fillette de trois ans. Signe que le combat de Fernand était juste, signe que son combat demeure d’une actualité brûlante. Fernand, personnage respecté en France, en Palestine et partout à travers le monde était un militant de la paix, toujours disponible pour porter le combat des Palestiniens de la rue aux institutions pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens pour la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme Capitale. Il était un militant acharné du droit au retour de réfugiés palestiniens, qu’il côtoyait à travers l’Association pour le jumelage des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens (AJPF) dont il était un cofondateur dans les années 1980. Il avait permis à des milliers de jeunes de nos villes de découvrir la réalité du conflit, à rebours des clichés les plus éculés. Communiste sincère, Fernand était présent en novembre dernier lors de notre Assemblée Nationale des Animateurs où il a transmis, dans un échange passionné, son expérience et sa force d’engagement à près de 300 jeunes communistes. Nous nous rappelons aussi de l’aide formidable qu’il nous a apportée lors de nos différentes délégations en Palestine. Fernand décédé c’est donc un ami de la paix, de la justice, un anti-impérialiste passionné qui s’est éteint, mais la braise ardente de son combat est toujours aussi vivace, le meilleur des hommages que nous pouvons lui rendre est de continuer notre lutte pour la paix au Proche-Orient, lutte qui sera, nous le savons, un jour victorieuse. »
Patrice Leclerc, conseiller général de Gennevilliers (Hauts-de-Seine)
« La première fois que j’ai rencontré Fernand Tuil, c’est dans les années 80/90 lors des luttes des salariés de Chaussons, lui à Montataire, moi à Gennevilliers. Un combat partagé pour défendre les salariés de l’industrie automobile. Puis, j’ai fait connaissance du couple : Isabelle et Fernand.. Des militants pour la Palestine, un de leur combat et de leur amour partagés pour ce pays, la paix recherchée. Je retiens leur joie de vivre dans l’action, leur plaisir à faire plaisir. Fernand était de ceux qui n’hésitaient pas à donner sans retenu et sans calcul. Même ses amis, il les partageait autour d’un bon repas aux origines mélangées à Montreuil. Mais aussi en Palestine, quand, avec Isabelle, ils ont organisé notre voyage de noce dans ce pays ou son nom ouvre les portes et les cœurs. Voyage inoubliable où Ils nous ont fait découvrir leurs amis de Jérusalem, El Ram, Hébron, Naplouse, Balata, Calendia, Ramallah, mais aussi en Israel à Tel Aviv. Le mot « frère » sortant de sa bouche était un mot sortant du cœur, une envie de partage, une invitation à faire du commun, à lutter ensemble. Merci Fernand, merci à toi le juif franco palestinien né en Tunisie, pour cette joie de vivre et ses beaux moments partagés. Merci. »
Yasmina Kechidi-Nabti
« Très cher Fernand, tu nous manques déjà. Merci de nous avoir accompagnés. Nous allons continuer pour la Palestine, avec toi à nos côtés, dans nos pensées et dans nos cœurs. Notre prochain projet avec le Camp d’Al Arroub, nous allons te le dédier. »
Vincent Liechti
« J’apprends à l’instant que Fernand Tuil nous a quittés. Il a énormément fait pour l’amitié et les échanges entre le peuple de France et les camps de refugiés palestinien. Militant pour le droit au retour, militant communiste pour un monde meilleur, son décès après un dernier combat contre la maladie me plonge dans une grande tristesse. Salut Fernand. Nous continuons pour l’Humain d’abord et pour une Palestine libre et paisible. »
Jacques Fath
« Le plus bel hommage que l’on peut rendre a Fernand Tuil, notre camarade, c’est de poursuivre son engagement de tous les jours, son grand combat de solidarité avec le peuple palestinien, avec les réfugiés palestiniens pour lesquels il a consacré sa vie de militant avec dignité et combativité. Fernand nous manquera. Sa disparition suscite une émotion légitime et nous touche profondément. Je souhaite transmettre à Isabelle et à tous ses proches mes chaleureux sentiments d’amitié. »
Thierry Aury, secrétaire départemental du PCF Oise
« C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la disparition de notre camarade et ami Fernand Tuil, au terme d’une longue et incroyable lutte contre la maladie. Par son engagement inlassable, déterminé, passionné depuis plusieurs décennies, Fernand personnifiait en France le combat pour les droits du peuple palestinien et pour une paix juste et durable. Il avait été à l’origine du jumelage de Montataire en 1989 avec le camp de réfugiés palestiniens de Deheisheh à côté de Bethléem, initiative qui fut à l’origine de nombreux autres jumelages et de la création de l’AJPF qu’il co-présidait. Suprême reconnaissance pour Fernand de cette solidarité active et totale aux côtés du peuple palestinien, l’ambassadeur de Palestine lui avait remis il y a deux ans, un passeport palestinien. Nous sommes nombreux à avoir découvert et rencontré la Palestine grâce à Fernand comme encore en avril dernier où il avait organisé et accompagné cette importante délégation française à la Conférence de Ramallah pour la libération des prisonniers palestiniens au premier rang desquels Marwan Barghouti. Nous aurons à cœur de poursuivre tous les combats de Fernand pour un monde plus juste et plus humain. En ce bien triste Noël, je pense à ses enfants et petits-enfants, je pense à Isabelle, je pense à tous ses proches, je pense à la Palestine en deuil. »
Dordogne Palestine
« C’est avec beaucoup d’émotion que nous apprenons la décès de Fernand. Dordogne Palestine présente ses sincères condoléances à sa famille et à l’AIPF. Il laissera un souvenir profond de son humanisme dans nos cœurs et ceux du Peuple Palestinien. »
Militant communiste à Montataire où il travaillait au côté du maire, ainsi qu’à Montreuil où il habitait, Fernand Tuil avait créé, avec courage, l’Association des villes françaises jumelées avec des camps de réfugiés palestiniens (AJPF). Il avait acquis de ce fait une grande autorité auprès des élus, toutes tendances politiques confondues. Il arrivait même aux autorités françaises de lui demander conseil à propos de la situation dans les camps et en Palestine. Il avait mené avec l’Humanité une campagne pour l’éducation des enfants palestiniens, et nous collectons actuellement des instruments de musique destinés aux jeunes.
Son inlassable action au service de la reconnaissance de l’État palestinien lui avait valu d’être reconnu citoyen de ce pays. Fernand était un internationaliste, un homme généreux et d’une grande fraternité. L’Humanité adresse à son épouse Isabelle et à ses enfants ainsi qu’à ses frères palestiniens ses sincères condoléances.
Nous y reviendrons dans notre édition du 27 décembre 2013.
Les premières réactions au décès de Fernand Tuil
Majed Bamya, premier secrétaire auprès du ministre des affaires étrangères palestinien« Fernand Tuil a œuvré pour les camps de réfugiés, où il a combattu le désespoir et cultivé l’espoir. Il a milité pour la liberté des prisonniers, notamment Marwan Barghouti. Ses frères et sœurs palestiniens sont en deuil. Tout notre amour et notre reconnaissance à ce combattant et à toi chère Isabelle. La Palestine connait les pires souffrances, mais a aussi le privilège d’attirer à elle des gens exceptionnels. »
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
« Fernand Tuil nous a quittés, ma peine est immense et, à cet instant, ma première pensée se tourne vers Isabelle Tordjman, son épouse, et ses enfants. Tous les communistes partagent leur deuil et leur chagrin. À cette heure, nombreux sont celles et ceux qui sont en pleurs. Fernand était la révolte et la générosité faites homme, un communiste sincère, loyal, ouvert. L’injustice lui était proprement insupportable, et Fernand était un militant de la paix et de la justice en Palestine de la première heure, reconnu comme tel par Yasser Arafat qui l’avait pris en amitié. Les massacres de Sabra et Chatila au Liban en 1982 marqueront un tournant - à la barbarie, Fernand répondra par la fraternité et la solidarité, et lancera la campagne de jumelage des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens, en initiant dès 1989 le jumelage de la ville de Montataire (Oise) et de Deheisheh (district de Bethléem). En 1999, l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) voit le jour, co-présidée par Fernand Tuil et Ahmed Muhaisen (Deheisheh). Ce sont maintenant des dizaines de villes de tout le territoire français qui constituent ce réseau dense et irremplaçable de solidarité entre les peuples français et palestiniens. Leur action est déterminante dans la coopération entre nos deux peuples, nos deux nations. Fernand Tuil était, selon ses propres mots, « un citoyen du monde », Français, Israélien et Palestinien, trois nationalités, un seul cœur. À son épouse Isabelle Tordjman, à ses enfants, ses parents et proches, ses frères de cœur, à Ahmed et aux habitants de Deheisheh, je présente mes plus sincères condoléances et, par ma voix, celles des communistes français qui viennent de perdre l’un des leurs et peuvent s’honorer de l’avoir compté parmi eux dans leur combat pour l’émancipation du genre humain. »
Noha Rashmawi, chef de cabinet de l’ambassade - Mission de la Palestine en France
« La Palestine rend hommage à Fernand Tuil. Fernand Tuil nous a quittés. Notre douleur est immense. C’était un ami, un homme libre de tout préjugé, qui a combattu courageusement et inlassablement l’injustice. Son engagement au sein de l’AJFP a contribué comme jamais au rapprochement des institutions et des élus de France et de Palestine, au rapprochement des peuples. Fernand avait choisit de porter… avec nous le « fardeau de l’espoir », aujourd’hui grâce à lui, des milliers de citoyens français se sont engagés dans la lutte pour le droit et la justice. Son indignation et sa rage face à la barbarie de notre temps, nous donne la force de continuer la lutte. Il a œuvré pour bâtir des ponts entre la France et la Palestine pour mettre fin à l’injustice et au silence. Il a été un ambassadeur du peuple palestinien, de sa culture et de son histoire, nous le reconnaissons comme tel. Il a fait siennes ses épreuves et ses luttes, menant le combat dans l’honnêteté et la droiture. Son décès survenu le 24 décembre après un ultime combat contre la maladie nous plonge dans une grande tristesse. Nous nous joignons à sa famille et nous nous souvenons que grâce à lui, la voix de la Palestine et de la justice dans le monde est chaque jour plus forte. Nous serons honorés de votre présence lors de l’hommage que rend le Peuple Palestinien A l’ami, Au résistant contre l’occupation, Au combattant pour les droits de l’Homme, Fernand Tuil. »
Lydia Samarbakhsh, membre de la coordination nationale du PCF, chargée des Relations internationales
« En m’associant pleinement aux mots de Pierre Laurent, notre secrétaire national, à l’annonce hier de la disparition de notre camarade Fernand Tuil, je veux au nom de la direction, passée et présente, du secteur des Relations internationales du PCF et au nom de tous les militants du secteur international du PCF, présenter à Isabelle, à Léa et à tous les enfants de Fernand, nos très sincères et fraternelles condoléances. C’est à Fernand et à son engagement que nous devons la réussite de la délégation du PCF que Pierre a conduite en Palestine et en Israël en juin dernier. Et c’est à son soutien sans faille que nous devons d’avoir, dans les mois qui ont suivi, remobiliser toutes les ressources du secteur international pour accueillir Bassam Salhi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien, Leïla Shahid, Haël Al Fayoum et Elias Sanbar, ambassadeurs de Palestine, lors de la soirée exceptionnelle de solidarité du 28 novembre au siège de notre parti, et pour préparer une année 2014 de solidarité internationale avec la Palestine et appuyer la campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti des 5 000 prisonniers politiques palestiniens. Fernand avait encore beaucoup de projets au succès desquels nous sommes prêts à contribuer dans l’esprit de rassemblement qui était le sien. L’urgence est aujourd’hui à l’aide et à la solidarité avec les Palestiniens, de Gaza et de Cisjordanie, et avec les réfugiés qui vivent une dégradation effroyable de leurs conditions de vie déjà terribles. En nous inclinant devant la mémoire de notre camarade Fernand Tuil, nous voulons assurer toute sa famille en France, en Palestine, en Israël, à tous les siens partout dans le monde et tous ses proches, de notre amitié et de notre solidarité indéfectibles. Notre lutte commune aux côtés des Palestiniens et des Israéliens pour la paix, le droit et la justice sera victorieuse. »
Anas Aberrahim, premier secrétaire de l’Ambassade de la Palestine au Sénégal
« La nouvelle nous a bouleversés ! Merci Fernand pour ta participation à notre combat ! Je n’étais plus à Paris depuis quelques années et même si je suivais vos actions de près, tu me manquais déjà ! Tu nous manqueras encore mais nous savons que tu seras toujours avec nous ! Repose en paix cher Camarade ! Mes condoléances à ta famille et tes amis ! »
Jacques Jakubowitz, adjoint au maire de Bondy (Seine-Saint-Denis)
« Je perds un ami, un camarade, un tribun dévoué à la paix, à la justice, aux droits humains et à l’autodétermination du peuple palestinien. Le meilleur moyen de lui rendre hommage est de poursuivre son combat. »
HK & les Saltimbanks
« Notre ami, notre frangin Fernand Tuil, défenseur infatigable et obstiné de la cause palestinienne, est parti hier midi. Il a vécu et s’est battu pour défendre et honorer la Palestine libre, la mémoire et l’inaliénable droit au retour des réfugiés palestiniens. En jumelant des dizaines de villes françaises avec des dizaines de camps de réfugiés, c’est autant de ponts qu’il bâti au-dessus du mur et au-dessus de l’occupation ; contre l’acceptation, l’oubli et toute autre forme de résignation. Un jour, il nous a rapporté cette parole d’un frère palestinien :"notre histoire n’est pas comme une feuille de papier qu’on peut déchirer". De là où il est, il peut être fier de la noblesse de son combat et de tout ce qu’il a accompli ici-bas en tant que "citoyen du monde". Il a fait infiniment plus que sa part ! à nous de continuer le combat. Ciao Fernand, repose en paix frère ! »
Taoufiq Tahani, président de la l’AFPS
« Un ami de la Palestine, notre ami Fernand Tuil, nous a quittés. Un militant infatigable qui a beaucoup contribué à faire connaître le drame des réfugiés et ce jusqu’à la dernière pulsation de ses veines. Je l’ai vu pour la dernière fois fin Novembre à Dunkerque, lors de la rencontre autour de la coopération décentralisée avec la Palestine. Il était fatigué, mais avait tenu à y assister pour "rencontrer ses amis palestiniens et élaborer de nouveau projet" disait-il. Je tiens à présenter à Isabelle, sa compagne ainsi qu’à sa famille et à ses camarades de l’AJPF nos sincères condoléances. »
Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire (Oise)
« Fernand Tuil nous a quittés ce mardi 24 décembre 2013 aux environs de 12 heures. Cela faisait deux ans qu’il se battait avec le courage extraordinaire qui était le sien, contre la maladie. Fernand Tuil était de ces hommes ou de ces femmes, pour lesquels l’humain, la bonté, la générosité n’étaient pas que des mots. C’est au quotidien avec celles et ceux qu’il côtoyait qu’il faisait vivre ses valeurs à travers son amitié, sa fraternité. Malade, c’est encore lui qui s’inquiétait des autres. Fernand Tuil, agent municipal de Montataire, chef de service depuis de très nombreuses années, était un homme engagé. C’est dans son adhésion au Parti Communiste Français et à la CGT qu’il agissait pour l’humanisme, l’internationalisme, pour la justice et contre les inégalités. Il aura été de tous les combats aux côtés des salariés de Chausson, de Still ou de Goss, mais aussi pour la défense des droits des travailleurs en général, pour les salaires, les retraites, contre la répression syndicale. Il ne supportait pas la misère, les difficultés sociales terribles auxquelles sont confrontés nombre de nos concitoyens, ici à Montataire et partout ailleurs. Il pouvait lors de ses prises de parole, emporter une salle, un rassemblement par son enthousiasme, son optimisme. Fernand Tuil, parce qu’il aimait sa ville de Montataire et ses habitants par-dessus tout, en dehors de sa famille, était aussi un vrai internationaliste. Son action inlassable pour les droits du peuple palestinien était un pilier de sa vie. Il a été la cheville ouvrière du jumelage entre Montataire et le camp de réfugiés palestiniens de Deheisheh, puis avec Ahmed Muhaisen de ce même camp, ils ont créé « l’Association des villes françaises jumelées avec des camps ». Fernand avait acquis au fil du temps une reconnaissance y compris de la part des autorités françaises pour sa connaissance de la situation au Moyen-Orient. Yasser Arafat qu’il a côtoyé à de multiples reprises, était conscient du rôle joué par Fernand Tuil pour la création d’un État Palestinien et les droits des réfugiés. Jamais il n’oubliait dans ce combat ses nombreux amis progressistes israéliens. C’est ainsi que lui, qui avait un passeport français, un autre israélien s’est vu remettre le passeport palestinien par l’autorité palestinienne. Fernand Tuil c’était la force de conviction mais aussi la sensibilité à fleur de peau, le souci des autres, toujours. Aujourd’hui il laisse un grand vide. Nous pensons à Isabelle Tordjman son épouse, à ses enfants et petits-enfants, à ceux et celles qui ont fait un bout de chemin avec lui. Nous pensons à nos amis palestiniens de Deheisheh et d’ailleurs. Le plus bel hommage à rendre à cet homme vrai, c’est bien de poursuivre ses combats, de ne « rien lâcher » pour une vie meilleure, un monde plus juste. Nous ne t’oublierons pas, notre ami, notre frère, notre camarade.
Eric Roulot, Maire de Limay (Yvelines)
« Mon ami et camarade Fernand Thuil vient de nous quitter. Limay est en deuil ! La tristesse est profonde. Inlassable militant de la cause Palestinienne, Fernand Tuil et son association des villes jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens (AJPF) a toujours été au côté de Limay pour faire vivre le projet de coopération avec le camp de Shufat. Limay, les élus et militants communistes et toutes celles et ceux mobilisés pour le combat de la liberté et de la justice s’inclinent devant ce fervent défenseur des droits de l’homme. Salut mon pote Fernand. Nous poursuivons ton combat, notre combat. »
Mouvement des jeunes communistes
« Le Mouvement des Jeunes Communistes de France a appris,avec une profonde tristesse, le décès de Fernand Tuil. Nous souhaitons rendre hommage à notre frère, à notre camarade et adressons nos plus chaudes et sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Comme un symbole, Fernand s’éteint alors que les bombes israéliennes répandent la terreur à Gaza, alors que l’armée d’occupation a fauchée la vie d’une fillette de trois ans. Signe que le combat de Fernand était juste, signe que son combat demeure d’une actualité brûlante. Fernand, personnage respecté en France, en Palestine et partout à travers le monde était un militant de la paix, toujours disponible pour porter le combat des Palestiniens de la rue aux institutions pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens pour la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme Capitale. Il était un militant acharné du droit au retour de réfugiés palestiniens, qu’il côtoyait à travers l’Association pour le jumelage des villes françaises et des camps de réfugiés palestiniens (AJPF) dont il était un cofondateur dans les années 1980. Il avait permis à des milliers de jeunes de nos villes de découvrir la réalité du conflit, à rebours des clichés les plus éculés. Communiste sincère, Fernand était présent en novembre dernier lors de notre Assemblée Nationale des Animateurs où il a transmis, dans un échange passionné, son expérience et sa force d’engagement à près de 300 jeunes communistes. Nous nous rappelons aussi de l’aide formidable qu’il nous a apportée lors de nos différentes délégations en Palestine. Fernand décédé c’est donc un ami de la paix, de la justice, un anti-impérialiste passionné qui s’est éteint, mais la braise ardente de son combat est toujours aussi vivace, le meilleur des hommages que nous pouvons lui rendre est de continuer notre lutte pour la paix au Proche-Orient, lutte qui sera, nous le savons, un jour victorieuse. »
Patrice Leclerc, conseiller général de Gennevilliers (Hauts-de-Seine)
« La première fois que j’ai rencontré Fernand Tuil, c’est dans les années 80/90 lors des luttes des salariés de Chaussons, lui à Montataire, moi à Gennevilliers. Un combat partagé pour défendre les salariés de l’industrie automobile. Puis, j’ai fait connaissance du couple : Isabelle et Fernand.. Des militants pour la Palestine, un de leur combat et de leur amour partagés pour ce pays, la paix recherchée. Je retiens leur joie de vivre dans l’action, leur plaisir à faire plaisir. Fernand était de ceux qui n’hésitaient pas à donner sans retenu et sans calcul. Même ses amis, il les partageait autour d’un bon repas aux origines mélangées à Montreuil. Mais aussi en Palestine, quand, avec Isabelle, ils ont organisé notre voyage de noce dans ce pays ou son nom ouvre les portes et les cœurs. Voyage inoubliable où Ils nous ont fait découvrir leurs amis de Jérusalem, El Ram, Hébron, Naplouse, Balata, Calendia, Ramallah, mais aussi en Israel à Tel Aviv. Le mot « frère » sortant de sa bouche était un mot sortant du cœur, une envie de partage, une invitation à faire du commun, à lutter ensemble. Merci Fernand, merci à toi le juif franco palestinien né en Tunisie, pour cette joie de vivre et ses beaux moments partagés. Merci. »
Yasmina Kechidi-Nabti
« Très cher Fernand, tu nous manques déjà. Merci de nous avoir accompagnés. Nous allons continuer pour la Palestine, avec toi à nos côtés, dans nos pensées et dans nos cœurs. Notre prochain projet avec le Camp d’Al Arroub, nous allons te le dédier. »
Vincent Liechti
« J’apprends à l’instant que Fernand Tuil nous a quittés. Il a énormément fait pour l’amitié et les échanges entre le peuple de France et les camps de refugiés palestinien. Militant pour le droit au retour, militant communiste pour un monde meilleur, son décès après un dernier combat contre la maladie me plonge dans une grande tristesse. Salut Fernand. Nous continuons pour l’Humain d’abord et pour une Palestine libre et paisible. »
Jacques Fath
« Le plus bel hommage que l’on peut rendre a Fernand Tuil, notre camarade, c’est de poursuivre son engagement de tous les jours, son grand combat de solidarité avec le peuple palestinien, avec les réfugiés palestiniens pour lesquels il a consacré sa vie de militant avec dignité et combativité. Fernand nous manquera. Sa disparition suscite une émotion légitime et nous touche profondément. Je souhaite transmettre à Isabelle et à tous ses proches mes chaleureux sentiments d’amitié. »
Thierry Aury, secrétaire départemental du PCF Oise
« C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la disparition de notre camarade et ami Fernand Tuil, au terme d’une longue et incroyable lutte contre la maladie. Par son engagement inlassable, déterminé, passionné depuis plusieurs décennies, Fernand personnifiait en France le combat pour les droits du peuple palestinien et pour une paix juste et durable. Il avait été à l’origine du jumelage de Montataire en 1989 avec le camp de réfugiés palestiniens de Deheisheh à côté de Bethléem, initiative qui fut à l’origine de nombreux autres jumelages et de la création de l’AJPF qu’il co-présidait. Suprême reconnaissance pour Fernand de cette solidarité active et totale aux côtés du peuple palestinien, l’ambassadeur de Palestine lui avait remis il y a deux ans, un passeport palestinien. Nous sommes nombreux à avoir découvert et rencontré la Palestine grâce à Fernand comme encore en avril dernier où il avait organisé et accompagné cette importante délégation française à la Conférence de Ramallah pour la libération des prisonniers palestiniens au premier rang desquels Marwan Barghouti. Nous aurons à cœur de poursuivre tous les combats de Fernand pour un monde plus juste et plus humain. En ce bien triste Noël, je pense à ses enfants et petits-enfants, je pense à Isabelle, je pense à tous ses proches, je pense à la Palestine en deuil. »
Dordogne Palestine
« C’est avec beaucoup d’émotion que nous apprenons la décès de Fernand. Dordogne Palestine présente ses sincères condoléances à sa famille et à l’AIPF. Il laissera un souvenir profond de son humanisme dans nos cœurs et ceux du Peuple Palestinien. »