La porte de Damas, la plus belle entrée dans la vielle ville de Jérusalem Est
La présence militaire coloniale est renforcée et omniprésente.
C'est une provocation de plus vis à vis des Palestiniens.
Des "touristes" sympathisent avec les forces d'occupation. Ce n'est plus du folklore, les selfy et photos avec les militaires dont des preuves d'adhésions et de collusions.
La vielle ville vie malgré tout et ses boutiques sont toujours aussi accueillantes.
L'esplanade des mosquées, attirante, belle. Elle reste toujours source de tensions et d'affrontements.
Sur l'esplanade nous avons assister à l'une des provocations d'extrémistes juifs
A l'entrée de l'Esplanade des Mosquées, check point et fouille en règle de chaque visiteur. Notre amie palestinienne Fadwa, nous accompagne, en résistante, elle refuse d'entrer par la porte réservée aux musulmans. "je suis d'abord une citoyenne palestinienne, sur ma terre, et refuse de justifier une appartenance religieuse pour vivre en liberté sur ma terre"
Ce qui lui vaut un interrogatoire particulièrement agressif Et méprisant.
A Notre arrivé sur l'Esplanade, le choc : un nombre impressionnant de soldats en arme patrouille sur l'immense Esplanade. ils sont presque plus nombreux que les visiteurs, fideles ou touristes...
la beaute architecturale et la majeste du lieu, -les deux célèbres mosquées, les arches, les jardins, le Dome du Rocher et son décor somptueux de mosaïques bleues et jaunes- sont empoisonnées par la violence latente.
Au cri de Allah wakbar, des groupes de femmes musulmanes conspuent les colons israéliens et les juifs religieux a leur passage. Leur présence dans ce haut lieu du culte musulman a tout d'une véritable provocation.
Resistance : lorsque l'heure de quitter le lieux est intimée aux visiteurs, -c'est l'heure de la prière dans la Mosquee, un groupe d'hommes âgés improvisent une petite manifestation en scandant le Allah wakbar au nez des soldats israéliens. La police en civil surveille de très près. Les soldats restent impassibles. Tout le monde est évacue, fermement...
Demain la résistance pacifique criera a nouveau, sur l'Esplanade sa révolte, -son impuissance?- son désespoir.
La main mise sur l'Esplanade des Mosquées est désormais clairement un enjeu politique et symbolique pour la colonisation israélienne ; une démonstration de la stratégie impitoyable de rouleau compresseur qu'elle exerce dans Jerusalem et dans toute la Cisjordanie.
Extrait de l'article du 31/10 dans libération
Pourquoi ce lieu est-il si symbolique ?
Appelé Haram al-Charif («Noble Sanctuaire») par les musulmans, le site est le troisième lieu saint de l’Islam, après La Mecque et la mosquée du Prophète à Médine. Selon le Coran, c’est là que Dieu a testé la foi d’Abraham en lui demandant de sacrifier son fils Ismaël. La mosquée Al-Aqsa est aussi le point de départ de l’ascension aux cieux de Mahomet.
Mais le mont du Temple, ainsi baptisé par les juifs, est aussi le premier lieu saint du judaïsme. Selon le Talmud, c’est du sol de ce lieu que Dieu rassemble l’argile qui forme Adam. C’est là qu’aurait été construit premier Temple par le roi Salomon pour abriter l’Arche d’alliance, avant d’être détruit par l’armée de Babylone. Le second Temple sera lui détruit en 70 après Jésus Christ par les Romains. Le Mur des lamentations en est le seul vestige.
Les Musulmans craignent que les Juifs tentent de se réapproprier le site pour y construire le troisième Temple (l’un des signes annonciateurs de la venue du Messie sur terre tel qu’annoncé dans la Bible), détruisant au passage la mosquée Al-Aqsa. C’est d’ailleurs le souhait clairement affiché de certaines organisations d’extrémistes juifs.
Existe-t-il un risque d’embrasement ?
L’esplanade des Mosquées cristallise toutes les tensions entre Israéliens et Palestiniens. Chaque tentative d’extrémistes juifs pour organiser une prière sur l’esplanade des Mosquées provoque des incidents avec les Palestiniens et les visites de juifs sur l’esplanade sont perçues comme des provocations. La seconde intifada avait d’ailleurs été déclenchée par la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade, le 28 septembre 2000.
Mais si les autorités israéliennes ont permis la réouverture du lieu saint pour apaiser les tensions, la limitation de son accès et la série d’événements qui se sont produits depuis l’été font craindre un embrasement, sur fond d’enlisement des efforts de paix.
De violents heurts avaient éclaté il y a quelques jours après que la police israélienne a tué un Palestinien accusé d’avoir délibérément lancé sa voiture sur un groupe de personnes à un arrêt de tramway, tuant un bébé de six mois et faisant six blessés.
En juillet, un jeune Palestinien a été assassiné par des extrémistes juifs en représailles après le meurtre de trois adolescents juifs en Cisjordanie.
La poursuite du processus de colonisation n’a pas cessé malgré les tensions récurrentes qu’il engendre et les critiques de la communauté internationale. En septembre, après s’être approprié 400 hectares de terres, Israël a lancé un appel d’offres pour la construction de 283 logements dans la colonie d’Elkana en Cisjordanie occupée.
Des lieux de mémoires:
Mémorial de Bergen Belsen camps de concentration où les nazis exterminèrent et torturèrent de nombreux juifs.
Mémorial pour les enfants juifs exterminés par les nazis.
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