L’AFPS condamne l’attentat de Jérusalem et les agressions répétées de Netanyahou
mardi 18 novembre 2014
L’attaque meurtrière contre les fidèles d’une synagogue de Jérusalem appelle de notre part une ferme condamnation. Condamnation de principe, comme pour toutes les attaques contre les civils, et condamnation politique contre un acte qui fait clairement le jeu du gouvernement israélien qui de son côté ne cesse d’encourager les exactions et la violence permanente des colons.
Il s’inscrit malheureusement en effet dans la logique mortifère choisie par Netanyahou : tenter de quitter le terrain politique pour amener le conflit sur celui de l’affrontement religieux, par définition sans issue.
Sur le terrain politique, la position israélienne qui a conjugué le sabotage des négociations avec le développement accéléré de la colonisation et l’étranglement de Gaza n’est plus tenable et l’amène à un isolement croissant. Netanyahou va abondamment utiliser l’attentat de Jérusalem pour tenter de réduire cet isolement ce qui facilitera la tâche de ceux qui traînent les pieds pour prendre des mesures contre la politique israélienne.
Que Netanyahou choisisse ou non comme cet été une nouvelle escalade criminelle, c’est le peuple palestinien qui d’une manière ou d’une autre en paiera le prix. Voilà le résultat, tristement prévisible, de la passivité de la communauté internationale devant les provocations israéliennes : passivité et démission ne peuvent conduire qu’à toujours plus de désespérance.
La France ne doit pas inverser les causes et les effets, mais reconnaître sans délai l’Etat de Palestine et prendre les sanctions nécessaires pour préserver les chances de la seule paix possible : celle qui se fonde sur le droit.
Le Bureau national
Il s’inscrit malheureusement en effet dans la logique mortifère choisie par Netanyahou : tenter de quitter le terrain politique pour amener le conflit sur celui de l’affrontement religieux, par définition sans issue.
Sur le terrain politique, la position israélienne qui a conjugué le sabotage des négociations avec le développement accéléré de la colonisation et l’étranglement de Gaza n’est plus tenable et l’amène à un isolement croissant. Netanyahou va abondamment utiliser l’attentat de Jérusalem pour tenter de réduire cet isolement ce qui facilitera la tâche de ceux qui traînent les pieds pour prendre des mesures contre la politique israélienne.
Que Netanyahou choisisse ou non comme cet été une nouvelle escalade criminelle, c’est le peuple palestinien qui d’une manière ou d’une autre en paiera le prix. Voilà le résultat, tristement prévisible, de la passivité de la communauté internationale devant les provocations israéliennes : passivité et démission ne peuvent conduire qu’à toujours plus de désespérance.
La France ne doit pas inverser les causes et les effets, mais reconnaître sans délai l’Etat de Palestine et prendre les sanctions nécessaires pour préserver les chances de la seule paix possible : celle qui se fonde sur le droit.
Le Bureau national
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