mercredi 19 novembre 2014

LU, VU ,Entendu : L’AFPS condamne l’attentat de Jéru­salem et les agres­sions répétées de Netanyahou

L’AFPS condamne l’attentat de Jéru­salem et les agres­sions répétées de Netanyahou

mardi 18 novembre 2014

L’attaque meur­trière contre les fidèles d’une syna­gogue de Jéru­salem appelle de notre part une ferme condam­nation. Condam­nation de principe, comme pour toutes les attaques contre les civils, et condam­nation poli­tique contre un acte qui fait clai­rement le jeu du gou­ver­nement israélien qui de son côté ne cesse d’encourager les exac­tions et la vio­lence per­ma­nente des colons.
Il s’inscrit mal­heu­reu­sement en effet dans la logique mor­tifère choisie par Neta­nyahou : tenter de quitter le terrain poli­tique pour amener le conflit sur celui de l’affrontement reli­gieux, par défi­nition sans issue.
Sur le terrain poli­tique, la position israé­lienne qui a conjugué le sabotage des négo­cia­tions avec le déve­lop­pement accéléré de la colo­ni­sation et l’étranglement de Gaza n’est plus tenable et l’amène à un iso­lement croissant. Neta­nyahou va abon­damment uti­liser l’attentat de Jéru­salem pour tenter de réduire cet iso­lement ce qui faci­litera la tâche de ceux qui traînent les pieds pour prendre des mesures contre la poli­tique israélienne.
Que Neta­nyahou choi­sisse ou non comme cet été une nou­velle escalade cri­mi­nelle, c’est le peuple pales­tinien qui d’une manière ou d’une autre en paiera le prix. Voilà le résultat, tris­tement pré­vi­sible, de la pas­sivité de la com­mu­nauté inter­na­tionale devant les pro­vo­ca­tions israé­liennes : pas­sivité et démission ne peuvent conduire qu’à tou­jours plus de désespérance.
La France ne doit pas inverser les causes et les effets, mais recon­naître sans délai l’Etat de Palestine et prendre les sanc­tions néces­saires pour pré­server les chances de la seule paix pos­sible : celle qui se fonde sur le droit.

Le Bureau national

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