La soirée :
« FEMMES
PALESTINIENNES EN RESISTANCE :
APPLICATION
DE LA RESOLUTION 1325 DE L’ONU »
Introduction de Christine Hernandez Secrétaire de l'association:
Cher
amis, bonsoir à tous !
Nous
allons pouvoir commencer notre soirée. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je
me présente : Christine HERNANDEZ de l’association Amitié Palestine Solidarité.
Tout
d’abord, je vous remercie d’avoir répondu nombreux à notre invitation pour le débat
« Femmes Palestiniennes en
résistance ».
Notre
soirée s’inscrit dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes
du 8 mars : la lutte des femmes dans le monde.
Je
suis très heureuse de vous présenter nos invités qui nous font l’honneur
de leur présence. Ils font partie du Collectif
« Palestine-Femmes-Paix-Sécurité », initiateur de l’appel pour
l’application en Palestine de la résolution 1325 adoptée par l’ONU en 2000.
Je commence par notre amie Fadwa KHADER qui vient de
Palestine. Fadwa vit à Al-Ram, près de Jérusalem-Est. Elle est une grande résistante
palestinienne qui lutte contre l’oppression de l’occupation militaire
israélienne illégale et contre le patriarcat de la société palestinienne. Fadwa est sur tous les
fronts.
Enfin, avec Laurence COHEN, elle est à l’initiative de l’appel pour l’application en Palestine de la résolution 1325 de l’ONU. Courageuse, infatigable Fadwa est un exemple pour la lutte des femmes.
Laurence COHEN, sénatrice communiste du Val-de-Marne, Vice présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, membre de la délégation au droit des femmes et à l’égalité des chances entre hommes et femmes. Enfin, Laurence est membre du groupe amitié Palestine France, toujours au Sénat.
Et notre ami, Jacques JAKUBOWICZ, de l’Association France Palestine Solidarité de Bondy, membre du Conseil National de l’AFPS, adjoint au maire de Bondy en charge de la coopération décentralisée. L’AFPS Bondy et la ville de Bondy mènent également des projets de solidarité avec SUN FLOWER en direction des femmes.
Je tiens à excuser Sabine SALMON, Présidente de Femmes Solidaires qui ne peut être présente ce soir, ainsi que Lysiane MIGNON, Présidente d’échanges et solidarité, association des personnels de la RATP, qui mène des chantiers solidaires avec SUN FLOWER. Lysiane est actuellement en Assemblée générale pour préparer le futur voyage en Palestine en avril 2016.
Je vous propose que la soirée se
déroule de la façon suivante :
· Chaque participant apportera son
témoignage durant une vingtaine de minutes
· Nous aurons un échange avec vous jusqu’à
21H30 heures environ,
· Une partie musicale fera place au débat avec
nos amis artistes venus soutenir la Palestine et les droits des femmes :
- Sylvia BALDUCCI, musicienne,
chanteuse italienne
- Oswaldo TORRES, peintre, musicien
chilien
· Nous terminerons la soirée autour d’un
buffet.
Toutefois, avant de commencer, permettez-moi une
courte introduction sur la lutte des femmes dans le monde. Il nous semblait en effet important de
rappeler le contexte historique du 8 mars, qui prend sa source dans les luttes
féministes et dans le mouvement ouvrier du siècle dernier. C’est à la conférence internationale des
femmes de 1910 que Clara ZETKIN, militante féministe et syndicaliste propose
l’idée d’une journée internationale pour les droits des femmes. Le 8 mars 1915,
Clara organise une grande manifestation des femmes pour le droit de vote et la
paix en Europe. Elle souhaitait par
cette journée s’opposer farouchement à la guerre. Depuis, le 8 mars est devenue une date
symbole, porteuse de luttes, d’espoirs, de conquêtes et d’égalité.
Le 8
mars plonge ainsi ses racines au plus profond de l’histoire des femmes et de leur
combat CONTRE la violence, POUR la liberté, la solidarité entre
les peuples, la laïcité, POUR la
paix !
Aujourd’hui,
une partie du monde est en guerre provoquant la misère, la souffrance, le déplacement
contraint des populations : en Syrie, en Irak, en Lybie, en Afrique, les premières
victimes sont les femmes, les enfants aussi.
Mais les femmes résistent ! Parmi
elles, je pense au combat des femmes kurdes qui est exemplaire !
La Palestine vit elle aussi une
situation de guerre. En 1948, la création de l’Etat d’Israël n’a pas conduit à la création
de l’Etat de Palestine, contrairement aux résolutions de l’ONU : 50% de la
terre palestinienne a été donnée aux Israéliens. Ce que les palestiniens
appelle la Naqba « la catastrophe » a provoqué la
désolation, la fuite des palestiniens obligés d’abandonner leurs maisons et
leurs terres, la diaspora et la création des camps de réfugiés : les
Palestiniens réfugiés sur leur propre terre.
Depuis 1967, la Palestine vit
sous occupation militaire israélienne et connaît le développement accéléré de
la colonisation qui est un véritable
cancer. Aujourd’hui, la violence d’Israël est extrême : le mur, les
check points, les colons fortement armés qui s’attaquent aux palestiniens, les
prisonniers, l’arrachage des oliviers… La encore les femmes en sont les
premières victimes !
La résolution 1325 de l’ONU protège les
femmes, les petites filles et les enfants en temps de guerre. Elle souligne le
rôle essentiel de ces femmes dans le processus de paix et de reconstruction du
pays.
Ma première question est pour Laurence
Cohen : en tant que sénatrice, peux-tu nous expliquer les raisons de ton
engagement pour la résolution 1325.
Question à Jacques : Jacques,
je te pose la même question : quelles
sont les motivations d’AFPS Bondy de participer à la démarche pour 1325 ?
Question à Fadwa :
· Comment la laïcité peut améliorer les droits des femmes ?
· Les femmes sont doublement victimes de l’occupation israélienne et du patriarcat. Un rapport d’Amnesty a démontré que le Mur, les checks-points ont une répercutions directe sur l’accès des femmes à l’éducation, à la santé, et au travail les rendant plus vulnérables au sein de la société palestinienne. En résumé, le conflit et l’occupation contribuent à l’exacerbation des violences commises contre les femmes dans la sphère familiale, et que les violences familiales avaient considérablement augmenté depuis la deuxième intifada. Quand pensent-tu ?
Je vous remercie pour votre
participation ;
Je finirai par ces quelques verts
de Mahmoud DARWISH :
« Il y a sur cette terre ce
qui mérite de vivre :
il y a sur cette terre,
il y a sur cette terre,
le commencement des commencements,
la fin des fins,
On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.
Madame je mérite, parce que vous êtes ma dame, je mérite de vivre.
la fin des fins,
On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.
Madame je mérite, parce que vous êtes ma dame, je mérite de vivre.
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