Des avocats britanniques déclarent illégales les pratiques israéliennes de détention d’enfants
Ma’an News Agency, jeudi 5 juillet 2012
Une délégation d’avocats britanniques seniors a présenté, mardi, un rapport sur les mauvais traitements au regard du droit international infligés par Israël aux enfants palestiniens placés en garde à vue. La délégation britannique, composée de 9 membres, incluait un ancien Procureur général et un juge de la Cour d’Appel.
Cette étude indépendante, appuyée par le gouvernement britannique, fournit des preuves - fondées sur des témoignages émanant d’organisations onusiennes, d’ONG israéliennes et palestiniennes, d’anciens soldats israéliens et d’enfants palestiniens – au sujet des mauvais traitements subis par les enfants palestiniens qui sont menottés, encagoulés et internés en cellule isolée. Précisons, à ce propos, qu’Israël arrête environ 700 enfants palestiniens chaque année, selon les organisations de défense des droits de l’Homme. « Le maintien routinier et pour de longues périodes d’enfants en cellule isolée peut être assimilé - lorsque pratiqué –à un acte de torture », déclarent les auteurs du rapport. « L’arrestation d’enfants lors de raids nocturnes, les vexations physiques et verbales qui leur sont infligées et leur maintien en détention loin de leurs parents, violent l’interdiction internationale des traitements cruels, inhumains ou dégradants », poursuivent-ils. Par ailleurs, ils notent qu’en appliquant des législations différentes selon que la personne incriminée est israélienne ou palestinienne, Israël viole les lois internationales en matière de discrimination.
Les enfants israéliens ne peuvent être emprisonnés avant 14 ans alors que les autorités israéliennes arrêtent des enfants palestiniens âgés d’à peine 12 ans. Les premiers doivent avoir impérativement avoir accès à un avocat dans les 48 heures tandis que les enfants palestiniens peuvent rester 3 mois sans obtenir aucune aide judiciaire légale. Selon le droit international, aucun Etat n’a le droit de faire des discriminations juridiques ou pénales en fonction de la race et de la nationalité. « Une justice inégale ou qui fait des différences selon les personnes n’est pas une justice » ajoute le rapport.
Israël contrevient également au droit international humanitaire quand il transfère les enfants palestiniens des Territoires occupés en Israël même.
Le rapport accueille favorablement les récentes améliorations juridiques apportées au dispositif militaire qui gouverne les Palestiniens, dont la création de tribunaux pour enfants. Mais, sur le terrain, il souligne « qu’en dépit de quelques réformes légales, les pratiques n’ont pas changé ».
Un porte-parole du Foreign Office a déclaré au journal britannique The Independent que le gouvernement a financé ce rapport parce qu’il se préoccupe depuis longtemps des mauvais traitements infligés par Israël aux enfants palestiniens détenus en garde à vue. « Nous partageons un grand nombre des inquiétudes exprimées dans le rapport et nous continuerons à faire pression pour des améliorations ultérieures » a-t-il affirmé.
L’Autorité palestinienne a salué l’étude affirmant que les pressions britanniques « exerceront une pression très nécessaire sur Israël pour l’amener à changer ses politiques injustes ». Dans un communiqué, elle a souligné « L’importance de ce rapport non seulement en raison de la sévérité des conclusions mais aussi parce qu’il a été produit et publié par une délégation externe, indépendante, dont l’intégrité ne peut être mise en doute ».
L’Autorité palestinienne souhaite que d’autres délégations internationales examinent d’autres infractions aux droits de l’Homme commises par l’Etat d’Israël, notamment s’agissant des démolitions de maisons et de l’expansion des colonies.
Cette étude indépendante, appuyée par le gouvernement britannique, fournit des preuves - fondées sur des témoignages émanant d’organisations onusiennes, d’ONG israéliennes et palestiniennes, d’anciens soldats israéliens et d’enfants palestiniens – au sujet des mauvais traitements subis par les enfants palestiniens qui sont menottés, encagoulés et internés en cellule isolée. Précisons, à ce propos, qu’Israël arrête environ 700 enfants palestiniens chaque année, selon les organisations de défense des droits de l’Homme. « Le maintien routinier et pour de longues périodes d’enfants en cellule isolée peut être assimilé - lorsque pratiqué –à un acte de torture », déclarent les auteurs du rapport. « L’arrestation d’enfants lors de raids nocturnes, les vexations physiques et verbales qui leur sont infligées et leur maintien en détention loin de leurs parents, violent l’interdiction internationale des traitements cruels, inhumains ou dégradants », poursuivent-ils. Par ailleurs, ils notent qu’en appliquant des législations différentes selon que la personne incriminée est israélienne ou palestinienne, Israël viole les lois internationales en matière de discrimination.
Les enfants israéliens ne peuvent être emprisonnés avant 14 ans alors que les autorités israéliennes arrêtent des enfants palestiniens âgés d’à peine 12 ans. Les premiers doivent avoir impérativement avoir accès à un avocat dans les 48 heures tandis que les enfants palestiniens peuvent rester 3 mois sans obtenir aucune aide judiciaire légale. Selon le droit international, aucun Etat n’a le droit de faire des discriminations juridiques ou pénales en fonction de la race et de la nationalité. « Une justice inégale ou qui fait des différences selon les personnes n’est pas une justice » ajoute le rapport.
Israël contrevient également au droit international humanitaire quand il transfère les enfants palestiniens des Territoires occupés en Israël même.
Le rapport accueille favorablement les récentes améliorations juridiques apportées au dispositif militaire qui gouverne les Palestiniens, dont la création de tribunaux pour enfants. Mais, sur le terrain, il souligne « qu’en dépit de quelques réformes légales, les pratiques n’ont pas changé ».
Un porte-parole du Foreign Office a déclaré au journal britannique The Independent que le gouvernement a financé ce rapport parce qu’il se préoccupe depuis longtemps des mauvais traitements infligés par Israël aux enfants palestiniens détenus en garde à vue. « Nous partageons un grand nombre des inquiétudes exprimées dans le rapport et nous continuerons à faire pression pour des améliorations ultérieures » a-t-il affirmé.
L’Autorité palestinienne a salué l’étude affirmant que les pressions britanniques « exerceront une pression très nécessaire sur Israël pour l’amener à changer ses politiques injustes ». Dans un communiqué, elle a souligné « L’importance de ce rapport non seulement en raison de la sévérité des conclusions mais aussi parce qu’il a été produit et publié par une délégation externe, indépendante, dont l’intégrité ne peut être mise en doute ».
L’Autorité palestinienne souhaite que d’autres délégations internationales examinent d’autres infractions aux droits de l’Homme commises par l’Etat d’Israël, notamment s’agissant des démolitions de maisons et de l’expansion des colonies.
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