lundi 1 octobre 2012

REVUE DE SITES D'AMNESTY INTERNATIONAL



Amnesty International
Revue de sites du 24 09 12





btselem.org The Israeli Information Center for the Human Rights in  the Occupied  Territories

12 09 13- Dans Beating & Abuse – Le17 aout, un bénévole de B’Tselem, Aqel Qadum, de ‘Camera Project B’Tselem’ a filmé la manifestation hebdomadaire qui a pour but de protester contre la fermeture de la route reliant le village de Kafr Qadum à Naplouse. Plusieurs journalistes présents sur les lieux et portant des gilets marqués ‘PRESSE’ ont été agressés par  des soldats présents sur les lieux, deux journalistes ont vu leur équipement endommagé et ont du recevoir des soins médicaux. Après la diffusion de la vidéo d’Aqel Qadum le porte-parole de l’armée a déclaré à Ha’aretz que cet évènement était exceptionnel et qu’une enquête allait être diligentée. Après cet incident le Forgeain Press Association a contacté le bureau du Premier ministre et l’armé et le 3 septembre, cette dernière a déclaré avoir ouvert une enquête. Vidéo à l’appui.

12 09 12- Dans Press Release – Le 11 septembre, un jugement rendu par la Cour militaire israélienne a libéré sans condition un jeune Palestinien qui avait été arrêté par des soldats, il y a près d’un mois à Hébron. Le juge a rendu sa décision après avoir visionné deux vidéos, la première avait été diffusée sur les médias israéliens et la seconde découverte par B’Tselem ; Le juge a statué que ces vidéos prouvaient que cette arrestation était sans fondement, contrairement à l’annonce faite précédemment par le porte-parole de l’IDF (Israeli Defense Forces). Vidéo à l’appui.

12 09 11- Dans Beating & Abuse – B’Tselem dénonce l’arrestation, le 28 août, d’un jeune garçon de 14 ans, Saïd Qiblawi, parti, sur la demande de ses parents, à la pharmacie alors que sur son chemin  d’autres enfants jetaient des pierres sur la police des frontière, Saïd Qiblawi a été arrêté et battu. Quelque heures plus tard, Qiblawi a été emmené pour interrogatoire au poste de police de Ma’ale Adumin. Ses parents, prévenus étaient présents à son interrogatoire. Le jeune garçon a été libéré sous caution. B’Tselem à contacté le DIP (Department for the Investigation of Police) demandant d’établir un enquête sur le cas du jeune garçon.

12 09 05- Dans Beating & Abuse – Le 21 août, la famille Talal Sayed de Tur à Jérusalem Est, se rendant au parc aquatique de Meymadion à Tel-Aviv, a été agressée dans le parc par la police avec un Taser. D’autres enfants se promenant dans le parc ont également été agressés par le Taser et des tirs de poivre. La police du parc interpellait les jeunes Palestiniens en leur demandant de quitter le parc. Talal Sayed s’insurgeant auprès de la police sur le fait de tirer avec des Taser sur des enfants s’est fait lui-même tirer dessus et menotter puis de nouveau tirer dessus et deux autres jeunes ont été également menottés. Emmenés au poste de police ont leur a extrait les aiguilles du Taser et après avoir attendu quelques heures ils ont été emmenés pour interrogatoire puis relâchés après qu’un ami a signé une garantie. Les enfants de Sayed sont traumatisés. Sayed, et deux de ses amis présents au moment des faits ont déposé une plainte au DIP. B’Tselem va également déposer une plainte au DIP.



pchrgaza.org     Palestinian Center for Human Rights

12 09 23- Dans News Press Release – PCHR condamne fermement la politique d’occupation qui vise à judaïser Jérusalem Est occupé. La dernière manifestation de cette politique est la fermeture du poste de contrôle de Ras Khamis au nord ouest de la ville et le début de la construction du mur d’annexion. PCHR condamne également l’intention d’Israël de construire un pont pour les piétons et les voitures entre la colonie de ‘David Town’ située à l’entrée de Silwan au sud de la vielle ville et le tunnel traversant le ‘Givati Pack’. PCHR souligne que toutes ces mesures font partie des politique adoptées par les autorités d’occupation israéliennes visant à Judaïser la ville, à la couper de la Cisjordanie occupée et à perpétuer son annexion à Israël, en violation du droit international humanitaire et aux résolutions internationales concernant la légitimité de Jérusalem Est occupée ». PCHR en rappelant que Jérusalem, occupée depuis 1967 est une partie intégrante de l’OPT (The Occupied Palestinian Territory) fait appel à la communauté internationale pour faire cesser ces projets d’annexion.

12 09 20- Dans News Press Releases – PCHR s’inquiète pour la vie de trois détenus palestiniens en grève de la faim retenus en détention administrative par l’IOF (Israeli Occupation Forces). Et pour l’un de ces détenus, PCHR condamne la politique de transfert forcé vers l’Egypte sous condition d’arrêt de sa grève de la faim. Cette politique de transfert forcé est interdite par l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève. Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré être « extrêmement préoccupé par la détérioration de la santé des trois détenus palestiniens en grève de la faim depuis longtemps ».

12 09 19- Dans News Press Releases – « PCHR condamne la campagne des arrestations à grande échelle menées par les services de sécurité en Cisjordanie, qui a ciblé des dizaines de membres du Hamas dans les dernières 24 heures. PCHR demande au gouvernement palestinien de Ramallah de se conformer pleinement à la loi et de faire cesser ces arrestations. Parmi les personnes arrêtées on trouve des dirigeants du Hamas, des militants de la réconciliation, des journalistes, de jeunes militants et des étudiants.

12 09 19- Dans News Reports – Le témoignage de Youssef Abou Mghasib propriétaire de 10 dunums (1dunum correspond à 1000m2) de terres agricole à Deir el Balah dans la bande de Gaza et situées à 300m de la zone tampon qui a vu ses oliviers arrachés et ses légumes détruits ainsi que son système d’arrosage, par des bulldozers israéliens. Quatre jours plus tard des chars sont venus et ont nivelé tout  le terrain. La famille d’Abou Mghasid est depuis plongée dans la tourmente affective et financière. : « Je me suis senti complètement détruit quand les bulldozers ont rasé ma ferme ». Cet homme nourrissait sa famille avec ses terres et les pertes de ses terres et leur équipement sont estimées à 20 000 USD et de plus il s’était endetté pour restaurer sa ferme. « Mes voisins m’ont donné une balle de blé parce que nous n’avions rien à manger, mais cela ne suffira pas pour tous les jours. Ce qui me fait encore plus mal c’est que je ne vais même pas pouvoir acheter des sacs pour mes enfants écoliers. (…) J’ai beaucoup de colère et de tristesse au fond de moi. Toute la journée je ne pense qu’à subvenir au besoin de ma famille. Mes enfants ne méritent-ils pas des sucreries comme tous autres enfants ? Ils ne me le demandent même pas parce qu’ils savent que nous n’avons plus rien. Je n’ai nulle part où aller, et si je plante à nouveau, Israël viendra déplanter. Chaque jour est pire que le précédent. Qu’y at.-il à espérer ? » PCHR rappelle que dans les conventions internationales, le ciblage direct d’un objet civil constitue un crime de guerre et que la destruction de la propriété privée est interdite, sauf pour raisons d’opération militaires. Ces terres étaient situées à 300m de la zone tampon.amasHama


12 09 17- Dans News Press Releases – Le 17 septembre, le Tribunal Militaire de la bande de Gaza a condamné les assassins du militant italien Vittorio Arigoni. Ces assassins faisaient partie d’un groupe extrémiste appelé  « a-Hamman Mohammed Bin Maslama Group » et ont été condamnés à la prison à vie assortie de 10 ans de travaux forcés. Dans cette affaire PCHR, tout comme la famille Arigoni, avaient demandé de ne pas appliquer la peine de mort.

12 09 20- Dans New –  Du 13 au 19 septembre 2012, le Weekly Report de PCHR sur les violations israéliennes des droits de l’homme dans les territoires occupés. Les morts, les blessés, les incursions, les tirs sur les bateaux de pêche, la colonisation…. Jour par jour et lieu par lieu.

12 09 07- Dans Position Papers – A l’approche de la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU et à la demande de devenir membre de l’organisation de Nations Unies du Président Abbas, la pression s’accentue  et les Etats-Unis menacent d’interrompre leur aide financière à l’AP. De leur côté les Israéliens tentent de déjouer auprès des nations les efforts des Palestiniens en soulignant que « le seul moyen de parvenir à un Etat palestinien, que le gouvernement israélien a approuvé en conformité avec la vision du Président américain Barak Obama, ne peut se faire que par des négociations directes et qu’il n’y a pas d’autres moyens. » Compte tenu de la situation qui ne fait que s’aggraver sur le terrain, PCHR soutient cette demande : « La décision de la direction palestinienne d’aborder la Nations Unies est une question politique et nous l’appuyons. Nous croyons qu’il est temps que le leadership palestinien, soutenu par la Ligue Arabe et les Etats arabes islamiques amicaux défendent la cause palestinienne et la mette dans les priorités de communauté internationale au lieu de rester l’otage du monopole américano-israélien ». Dans la suite du papier PCHR fait part de diverses questions que pourrait soulever cette reconnaissance. « Le risque majeur concerne le statut juridique et politique de la Palestine (OLP) au sein des Nations Unies ».  L’OLP va-telle continuer à maintenir son statut politique et juridique en tant que représentante du peuple palestinien, et plus particulièrement envers les réfugiés ? PCHR insiste sur cette question et rappelle la résolution 194 qui prévoit le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers quels qu’ils soient.

phr.org.il/phr/     Physicians for Human Rights-Israel

12 09 24- Dans Prisoners & Detainees – PHR fait le point sur les trois prisonniers retenus en détention administrative, Hassan Safadi, Samer Al Barq et Ayman Shawarna qui ont entrepris une grève de la faim. Hassan Safadi a arrêté sa grève de la faim de 93 jours à partir de la décision du tribunal militaire qui lui a accordé de ne pas prolonger sa détention administrative au-delàs du 29 octobre. Samer Al Barq qui est à l’hôpital, a arrêté sa grève de la faim de 122 jours sur la promesse de son transfert en Egypte encore non réalisé. Ayman Shawarna a déclaré à l’hôpital que s’il n’était pas libéré d’ici dimanche (le 30) il refuserait à nouveau de boire. Les avocats d’Ayman avaient présenté leur opposition à son arrestation à la commission militaire spéciale et attendent la décision de celle-ci.

12 09 19- Dans Prisonner & Detaineers – Le 31 août, Human Rights Committee (HRC) de l’ONU a posé une liste de 26 questions en ce qui concerne le respect par Israël du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) qu’Israël a signé en 1966 et ratifié en 91. Sur ces 26 questions 8 avaient été déposées au HRC par un groupe d’ONG israéliennes. Ces questions concernaient :
-       La détention administrative, l’accès rapide à un avocat, un examen médical indépendant, l’information des parents, le droit de visite
-       Savoir si l’Etat a lancé des enquêtes crédibles et indépendantes sans usage de la force, en particulier sans l’intervention de l’IDF (Israeli Defens Forces)
-       Fournir des informations sur les mesures législatives envisagées ou prises pour incorporer le crime de torture dans la législation.
-       Fournir des informations plus détaillées sur le projet de loi qui dispenserait les services de sécurité d’enregistrer les interrogatoires dans les cas impliquant des infractions à la sécurité.
-       Indiquer les mesures prises pour s’assurer que les civils ne soient pas jugés par des tribunaux militaires.
-       Fournir des informations sur les mesures prises pour s’assurer que les enfants ne soient pas jugés comme des adultes par la Juvenil Military Court.
      -    Le HRC a également interrogé Israël sur les mesures pour lever le blocus militaire de               la bande de Gaza, plus particulièrement pour l’accès aux soins médicaux, à l’eau potable et à l’assainissement. Les ONG israéliennes approuvent ces demandes faites à Israël de fournir des réponses détaillées à toutes ces questions posées et de respecter intégralement les Droits de l’homme internationaux.

Non daté- Dans prisoners & Detaineers – Toujours au sujet trois grévistes de la faim, PHR fait part de la préoccupation de la porte-parole de C. Ashton sur la situation des grévistes et sur l’utilisation massive par Israël de la détention administrative. Le 10 septembre PHR a pu rendre visite aux grévistes et a constaté la détérioration de leur santé. Etant donné que ces trois détenus n’ont pas été inculpés ni jugés, PHR demande leur libération immédiate.





PS. Ce n’est pas dans l’habitude de la revue de sites de proposer un ouvrage. Mais ce livre analyse avec précision la situation du conflit tant sur le plan économique que politique qu’il est un complément indispensable pour bien comprendre la nature du conflit et les solutions qui pourraient advenir.
« Israël-Palestine : demain deux Etats partenaires ? » de Jacques Bendelac chez Armand Colin





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