« Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre » écrivait Freud dans sa correspondance avec Einstein. L’œuvre de l’immense poète Mahmoud Darwich, qui nous parvient en français grâce aux formidables traductions d’Elias Sanbar, en est sans doute l’une des plus belles expressions, lui qui n’a cessé de chanter tout ensemble dans ses poèmes le politique et la beauté du monde.
Mais il est aussi un travail quotidien, un travail acharné, pour que la culture prenne le relais des conflits entre les hommes. Ce travail, le Palestinien Abdelfattah Abusrour s’en fait le chantre. Il a fondé un centre culturel à Aïda, en Cisjordanie, qui vise à rompre l’enfermement des réfugiés en proposant des activités artistiques variées. Parmi elles, le théâtre. Sa troupe, composée de 10 acteurs de 11 à 49 ans, est actuellement en France pour une vingtaine de représentations de sa dernière pièce. L’occasion pour nous de parler de son travail avec son créateur et un grand témoin autour des relations entre poétique et politique.
En savoir plus : http://www.franceculture.fr/evenement-handala.html
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