jeudi 26 avril 2012

Chaque jour ou presque des enfants, des hommes et des femmes sont arrêtés et malmenés. STOP à la barbarie




Voici l''exemple d'un enfant de 12 ans, handicapé mental, arrêté par l'armée à Jérusalem Est
 
Jérusalem - mars 2011,

Des soldats israéliens ont arrêté un enfant handicapé mental Abu Mahdi Ahmad NAB, 12 ans, habitant du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem. Alors qu'il jouait près de sa maison, les soldats ont accusé Abu Mahdi d’avoir pointé vers leur direction un pistolet en plastique.

Le père de l'enfant, conducteur d’engins, a expliqué au «  Centre des droits sociaux et économiques » de Jérusalem, les circonstances de l'arrestation de son fils. Il a raconté les faits «  Cela s’est passé à proximité d'un bureau des transports, où une patrouille de militaires israéliens s’est approchée de mon fils Mahdi alors qu'il jouait avec un pistolet en plastique. Les soldats ont prétendu que Mahdi a pointé le fusil vers eux. Se sentant menacés pour leur vie, les soldats l'ont traîné dans la rue jusqu’à leur voiture. Quand je l’ai appris, je les ai empêché de prendre mon fils, je me suis mis sur leur chemin et je suis monté sur le devant de la voiture pour les forcer à libérer Mahdi. Mon fils n'était pas conscient de ses actes. J’ai discuté avec les militaires et j’ai pu récupérer Mahdi, à la condition de l’amener le lendemain au poste de police pour l’enquête. Le lendemain, je me suis rendu avec mon fils à la police. Les enquêteurs ont commencé à accuser Mahdi d’avoir menacer les soldats avec une armes à feu. Je leur ai dit que mon fils a des problèmes mentaux. Je leur ai demandé où était le problème de jouer avec un pistolet en plastique et qu’est ce qui pouvait empêcher de s’amuser avec. Je leur ai donné les rapports médicaux sur l'état de mon fils, mais l'enquêteur a dit qu'il ne croyait pas à authenticité des rapports médicaux. Il m'a accusé d’avoir entravé le travail des soldats en me mettant en travers de la voiture, ce qui a aggravé la situation. Il n'a pas été convaincu par mon témoignage et il est allé chercher un avocat pour un diagnostic médical de Mahdi. L’avocat a demandé l’âge de mon fils. Il a répondu 4 ans et l’avocat lui a demandé où il étudie. Mahid a répondu à Al-Issaweyeh Ville. Comprenant enfin qu'il étude dans une école pour les cas spéciaux, l'avocat a réalisé la situation mentale de Mahdi et a conseillé l'enquêteur de ne pas poursuivre l'enquête avec Mahdi. Il a suggéré de faire un enquête spéciale pour examiner la santé de son fils "
Le père du Mahdi a ajouté: «Après cela, l'enquête a commencé sur moi au sujet mon obstruction au travail des soldats. Un fichier a été ouvert contre moi avec cette nouvelle charge ». Par ailleurs, l'enquêteur s'est demandé si Muhannad, le grand frère du Mahdi n’était pas celui qui avait braqué l'arme sur les soldats, en plastique. Heureusement,  Muhannad n'était pas dans la région. ".

Traduction: CH pour APS



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