Voici l''exemple d'un enfant de 12 ans, handicapé mental, arrêté par l'armée à Jérusalem Est
Jérusalem - mars 2011,
Des soldats israéliens ont arrêté un enfant
handicapé mental Abu Mahdi Ahmad NAB, 12
ans, habitant du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem. Alors qu'il jouait
près de sa maison, les soldats ont accusé Abu Mahdi d’avoir pointé vers leur
direction un pistolet en plastique.
Le père de l'enfant, conducteur d’engins, a
expliqué au « Centre des droits sociaux et économiques » de
Jérusalem, les circonstances de l'arrestation de son fils. Il a raconté les
faits « Cela s’est passé à proximité d'un bureau des transports, où une
patrouille de militaires israéliens s’est approchée de mon fils Mahdi alors
qu'il jouait avec un pistolet en plastique. Les soldats ont prétendu que Mahdi
a pointé le fusil vers eux. Se sentant menacés pour leur vie, les soldats l'ont
traîné dans la rue jusqu’à leur voiture. Quand je l’ai appris, je les ai
empêché de prendre mon fils, je me suis mis sur leur chemin et je suis monté
sur le devant de la voiture pour les forcer à libérer Mahdi. Mon fils n'était
pas conscient de ses actes. J’ai discuté avec les militaires et j’ai pu
récupérer Mahdi, à la condition de l’amener le lendemain au poste de police
pour l’enquête. Le lendemain, je me suis rendu avec mon fils à la police. Les enquêteurs
ont commencé à accuser Mahdi d’avoir menacer les soldats avec une armes à feu.
Je leur ai dit que mon fils a des problèmes mentaux. Je leur ai demandé où était
le problème de jouer avec un pistolet en plastique et qu’est ce qui pouvait
empêcher de s’amuser avec. Je leur ai donné les rapports médicaux sur l'état de
mon fils, mais l'enquêteur a dit qu'il ne croyait pas à authenticité des rapports
médicaux. Il m'a accusé d’avoir entravé le travail des soldats en me mettant en
travers de la voiture, ce qui a aggravé la situation. Il n'a pas été convaincu
par mon témoignage et il est allé chercher un avocat pour un diagnostic médical
de Mahdi. L’avocat a demandé l’âge de mon fils. Il a répondu 4 ans et l’avocat
lui a demandé où il étudie. Mahid a répondu à Al-Issaweyeh Ville. Comprenant
enfin qu'il étude dans une école pour les cas spéciaux, l'avocat a réalisé la
situation mentale de Mahdi et a conseillé l'enquêteur de ne pas poursuivre
l'enquête avec Mahdi. Il a suggéré de faire un enquête spéciale pour examiner
la santé de son fils "
Le
père du Mahdi a ajouté: «Après cela, l'enquête a commencé sur moi au sujet mon obstruction
au travail des soldats. Un fichier a été ouvert contre moi avec cette nouvelle charge ».
Par ailleurs, l'enquêteur s'est demandé si Muhannad, le grand frère du Mahdi n’était
pas celui qui avait braqué l'arme sur les soldats, en plastique.
Heureusement, Muhannad n'était pas dans
la région. ".
Traduction: CH pour APS
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