Amnesty
International
Revue de sites du 24
09 12
btselem.org The Israeli Information Center for the Human
Rights in the Occupied Territories
12 09 13- Dans Beating & Abuse – Le17 aout, un bénévole de B’Tselem,
Aqel Qadum, de ‘Camera Project B’Tselem’ a filmé la manifestation hebdomadaire
qui a pour but de protester contre la fermeture de la route reliant le village
de Kafr Qadum à Naplouse. Plusieurs journalistes présents sur les lieux et
portant des gilets marqués ‘PRESSE’ ont été agressés par des soldats présents sur les lieux, deux
journalistes ont vu leur équipement endommagé et ont du recevoir des soins
médicaux. Après la diffusion de la vidéo d’Aqel Qadum le porte-parole de
l’armée a déclaré à Ha’aretz que cet évènement était exceptionnel et qu’une
enquête allait être diligentée. Après cet incident le Forgeain Press
Association a contacté le bureau du Premier ministre et l’armé et le 3
septembre, cette dernière a déclaré avoir ouvert une enquête. Vidéo à l’appui.
12 09 12- Dans Press Release – Le 11 septembre, un jugement rendu par la
Cour militaire israélienne a libéré sans condition un jeune Palestinien qui
avait été arrêté par des soldats, il y a près d’un mois à Hébron. Le juge a
rendu sa décision après avoir visionné deux vidéos, la première avait été
diffusée sur les médias israéliens et la seconde découverte par B’Tselem ;
Le juge a statué que ces vidéos prouvaient que cette arrestation était sans
fondement, contrairement à l’annonce faite précédemment par le porte-parole de
l’IDF (Israeli Defense Forces). Vidéo à l’appui.
12 09 11- Dans Beating & Abuse – B’Tselem dénonce l’arrestation,
le 28 août, d’un jeune garçon de 14 ans, Saïd Qiblawi, parti, sur la demande de
ses parents, à la pharmacie alors que sur son chemin d’autres enfants jetaient des pierres sur la
police des frontière, Saïd Qiblawi a été arrêté et battu. Quelque heures plus
tard, Qiblawi a été emmené pour interrogatoire au poste de police de Ma’ale
Adumin. Ses parents, prévenus étaient présents à son interrogatoire. Le jeune
garçon a été libéré sous caution. B’Tselem à contacté le DIP (Department for
the Investigation of Police) demandant d’établir un enquête sur le cas du jeune
garçon.
12 09 05- Dans Beating & Abuse – Le 21 août, la famille Talal Sayed
de Tur à Jérusalem Est, se rendant au parc aquatique de Meymadion à Tel-Aviv, a
été agressée dans le parc par la police avec un Taser. D’autres enfants se
promenant dans le parc ont également été agressés par le Taser et des tirs de
poivre. La police du parc interpellait les jeunes Palestiniens en leur
demandant de quitter le parc. Talal Sayed s’insurgeant auprès de la police sur
le fait de tirer avec des Taser sur des enfants s’est fait lui-même tirer
dessus et menotter puis de nouveau tirer dessus et deux autres jeunes ont été
également menottés. Emmenés au poste de police ont leur a extrait les aiguilles
du Taser et après avoir attendu quelques heures ils ont été emmenés pour
interrogatoire puis relâchés après qu’un ami a signé une garantie. Les enfants
de Sayed sont traumatisés. Sayed, et deux de ses amis présents au moment des
faits ont déposé une plainte au DIP. B’Tselem va également déposer une plainte
au DIP.
pchrgaza.org Palestinian Center for Human Rights
12 09 23- Dans News Press Release – PCHR condamne fermement la politique
d’occupation qui vise à judaïser Jérusalem Est occupé. La dernière
manifestation de cette politique est la fermeture du poste de contrôle de Ras
Khamis au nord ouest de la ville et le début de la construction du mur
d’annexion. PCHR condamne également l’intention d’Israël de construire un pont
pour les piétons et les voitures entre la colonie de ‘David Town’ située à
l’entrée de Silwan au sud de la vielle ville et le tunnel traversant le ‘Givati
Pack’. PCHR souligne que toutes ces mesures font partie des politique adoptées
par les autorités d’occupation israéliennes visant à Judaïser la ville, à la
couper de la Cisjordanie occupée et à perpétuer son annexion à Israël, en
violation du droit international humanitaire et aux résolutions internationales
concernant la légitimité de Jérusalem Est occupée ». PCHR en rappelant que
Jérusalem, occupée depuis 1967 est une partie intégrante de l’OPT (The Occupied
Palestinian Territory) fait appel à la communauté internationale pour faire
cesser ces projets d’annexion.
12 09 20- Dans News Press Releases – PCHR s’inquiète pour la vie de
trois détenus palestiniens en grève de la faim retenus en détention administrative
par l’IOF (Israeli Occupation Forces). Et pour l’un de ces détenus, PCHR
condamne la politique de transfert forcé vers l’Egypte sous condition d’arrêt
de sa grève de la faim. Cette politique de transfert forcé est interdite par
l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève. Le Comité international de
la Croix-Rouge a déclaré être « extrêmement préoccupé par la détérioration
de la santé des trois détenus palestiniens en grève de la faim depuis
longtemps ».
12 09 19- Dans News Press Releases – « PCHR condamne la campagne des
arrestations à grande échelle menées par les services de sécurité en
Cisjordanie, qui a ciblé des dizaines de membres du Hamas dans les dernières 24
heures. PCHR demande au gouvernement palestinien de Ramallah de se conformer
pleinement à la loi et de faire cesser ces arrestations. Parmi les personnes
arrêtées on trouve des dirigeants du Hamas, des militants de la réconciliation,
des journalistes, de jeunes militants et des étudiants.
12 09 19- Dans News Reports – Le témoignage de Youssef Abou Mghasib
propriétaire de 10 dunums (1dunum correspond à 1000m2) de terres agricole à
Deir el Balah dans la bande de Gaza et situées à 300m de la zone tampon qui a
vu ses oliviers arrachés et ses légumes détruits ainsi que son système
d’arrosage, par des bulldozers israéliens. Quatre jours plus tard des chars
sont venus et ont nivelé tout le
terrain. La famille d’Abou Mghasid est depuis plongée dans la tourmente
affective et financière. : « Je me suis senti complètement détruit quand
les bulldozers ont rasé ma ferme ». Cet homme nourrissait sa famille avec
ses terres et les pertes de ses terres et leur équipement sont estimées à
20 000 USD et de plus il s’était endetté pour restaurer sa ferme.
« Mes voisins m’ont donné une balle de blé parce que nous n’avions rien à
manger, mais cela ne suffira pas pour tous les jours. Ce qui me fait encore
plus mal c’est que je ne vais même pas pouvoir acheter des sacs pour mes
enfants écoliers. (…) J’ai beaucoup de colère et de tristesse au fond de moi.
Toute la journée je ne pense qu’à subvenir au besoin de ma famille. Mes enfants
ne méritent-ils pas des sucreries comme tous autres enfants ? Ils ne me le
demandent même pas parce qu’ils savent que nous n’avons plus rien. Je n’ai
nulle part où aller, et si je plante à nouveau, Israël viendra déplanter.
Chaque jour est pire que le précédent. Qu’y at.-il à espérer ? » PCHR
rappelle que dans les conventions internationales, le ciblage direct d’un objet
civil constitue un crime de guerre et que la destruction de la propriété privée
est interdite, sauf pour raisons d’opération militaires. Ces terres étaient
situées à 300m de la zone tampon.
12 09 17- Dans News Press Releases – Le 17 septembre, le Tribunal
Militaire de la bande de Gaza a condamné les assassins du militant italien
Vittorio Arigoni. Ces assassins faisaient partie d’un groupe extrémiste
appelé « a-Hamman Mohammed Bin
Maslama Group » et ont été condamnés à la prison à vie assortie de 10 ans
de travaux forcés. Dans cette affaire PCHR, tout comme la famille Arigoni,
avaient demandé de ne pas appliquer la peine de mort.
12 09 20- Dans New – Du 13 au 19
septembre 2012, le Weekly Report de PCHR sur les violations israéliennes des
droits de l’homme dans les territoires occupés. Les morts, les blessés, les
incursions, les tirs sur les bateaux de pêche, la colonisation…. Jour par jour
et lieu par lieu.
12 09 07- Dans Position Papers – A l’approche de la demande de
reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU et à la demande de devenir membre
de l’organisation de Nations Unies du Président Abbas, la pression
s’accentue et les Etats-Unis menacent
d’interrompre leur aide financière à l’AP. De leur côté les Israéliens tentent
de déjouer auprès des nations les efforts des Palestiniens en soulignant que « le
seul moyen de parvenir à un Etat palestinien, que le gouvernement israélien a
approuvé en conformité avec la vision du Président américain Barak Obama, ne
peut se faire que par des négociations directes et qu’il n’y a pas d’autres
moyens. » Compte tenu de la situation qui ne fait que s’aggraver sur le
terrain, PCHR soutient cette demande : « La décision de la direction
palestinienne d’aborder la Nations Unies est une question politique et nous l’appuyons.
Nous croyons qu’il est temps que le leadership palestinien, soutenu par la
Ligue Arabe et les Etats arabes islamiques amicaux défendent la cause
palestinienne et la mette dans les priorités de communauté internationale au
lieu de rester l’otage du monopole américano-israélien ». Dans la suite du
papier PCHR fait part de diverses questions que pourrait soulever cette
reconnaissance. « Le risque majeur concerne le statut juridique et
politique de la Palestine (OLP) au sein des Nations Unies ». L’OLP
va-telle continuer à maintenir son statut politique et juridique en tant que représentante
du peuple palestinien, et plus particulièrement envers les réfugiés ? PCHR
insiste sur cette question et rappelle la résolution 194 qui prévoit le retour
des réfugiés palestiniens dans leurs foyers quels qu’ils soient.
phr.org.il/phr/ Physicians for Human Rights-Israel
12 09 24- Dans Prisoners & Detainees – PHR fait le point sur les trois
prisonniers retenus en détention administrative, Hassan Safadi, Samer Al Barq
et Ayman Shawarna qui ont entrepris une grève de la faim. Hassan Safadi a
arrêté sa grève de la faim de 93 jours à partir de la décision du tribunal
militaire qui lui a accordé de ne pas prolonger sa détention administrative au-delàs
du 29 octobre. Samer Al Barq qui est à l’hôpital, a arrêté sa grève de la faim
de 122 jours sur la promesse de son transfert en Egypte encore non réalisé.
Ayman Shawarna a déclaré à l’hôpital que s’il n’était pas libéré d’ici dimanche
(le 30) il refuserait à nouveau de boire. Les avocats d’Ayman avaient présenté
leur opposition à son arrestation à la commission militaire spéciale et
attendent la décision de celle-ci.
12 09 19- Dans Prisonner & Detaineers – Le 31 août, Human Rights
Committee (HRC) de l’ONU a posé une liste de 26 questions en ce qui concerne le
respect par Israël du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques (PIDCP) qu’Israël a signé en 1966 et ratifié en 91. Sur ces 26
questions 8 avaient été déposées au HRC par un groupe d’ONG israéliennes. Ces
questions concernaient :
-
La
détention administrative, l’accès rapide à un avocat, un examen médical
indépendant, l’information des parents, le droit de visite
-
Savoir
si l’Etat a lancé des enquêtes crédibles et indépendantes sans usage de la
force, en particulier sans l’intervention de l’IDF (Israeli Defens Forces)
-
Fournir
des informations sur les mesures législatives envisagées ou prises pour incorporer
le crime de torture dans la législation.
-
Fournir
des informations plus détaillées sur le projet de loi qui dispenserait les
services de sécurité d’enregistrer les interrogatoires dans les cas impliquant
des infractions à la sécurité.
-
Indiquer
les mesures prises pour s’assurer que les civils ne soient pas jugés par des
tribunaux militaires.
-
Fournir
des informations sur les mesures prises pour s’assurer que les enfants ne
soient pas jugés comme des adultes par la Juvenil Military Court.
- Le HRC a également interrogé Israël sur les
mesures pour lever le blocus militaire de la bande de Gaza, plus
particulièrement pour l’accès aux soins médicaux, à l’eau potable et à
l’assainissement. Les ONG israéliennes approuvent ces demandes faites à Israël
de fournir des réponses détaillées à toutes ces questions posées et de
respecter intégralement les Droits de l’homme internationaux.
Non daté- Dans prisoners & Detaineers – Toujours au sujet trois grévistes
de la faim, PHR fait part de la préoccupation de la porte-parole de C. Ashton
sur la situation des grévistes et sur l’utilisation massive par Israël de la
détention administrative. Le 10 septembre PHR a pu rendre visite aux grévistes
et a constaté la détérioration de leur santé. Etant donné que ces trois détenus
n’ont pas été inculpés ni jugés, PHR demande leur libération immédiate.
PS. Ce n’est pas dans l’habitude de la revue de sites de proposer un
ouvrage. Mais ce livre analyse avec précision la situation du conflit tant sur
le plan économique que politique qu’il est un complément indispensable pour
bien comprendre la nature du conflit et les solutions qui pourraient advenir.
« Israël-Palestine : demain deux Etats
partenaires ? » de Jacques Bendelac chez Armand Colin
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