L'intervention de Jacques Fontaine a permis une compréhension globale et approfondie d'un des problèmes VITAUX pour la Palestine : l'EAU.
En effet, avec la reconnaissance de l' Etat Palestinien dans les frontières de 1967, Jérusalem-Est comme capitale, le retour des réfugiés et les prisonniers politiques, l’EAU constitue une des questions clés du conflit israélo-palestinien. Cette situation est contraire au droit international. Elle résulte de l'occupation militaire israélienne et de la colonisation qui spolie et détruit les terres palestiniennes.
Les Palestiniens souffrent d'un cruel manque d'eau pour vivre et cultiver leur terre qui s'assèche de plus en plus. Si le présent est difficile, l’avenir sera pire du fait de la rapide croissance de la population de Cisjordanie et de Gaza et de la volonté israélienne de conserver le contrôle de la plus grande partie des ressources hydriques des territoires occupés. Israël détourne à son seul profit les ressources d’eau potable issues des trois grandes nappes phréatiques situées en Cisjordanie, et revend au prix fort aux Palestiniens leur propre eau. Par ailleurs, malgré les demandes incessantes des Palestiniens de pouvoir construire des systèmes d'irrigation d'eau pour être autonomes sur leur terre, Israël leur refuse systématiquement les autorisations de construction.
Francoise a rappelé que l'irrigation du village de Wadi Fukin (près de Bethléem) financée et construite notamment par l'AFPS et "Echanges et Solidarité de la RATP" a été entièrement détruit par une attaque des colons israéliens privant ainsi les habitants palestiniens de leurs ressources en eau.
Le débat d'une heure a également été l'occasion de rappeler les projets et actions menées par Amitié Palestine Solidarité : parrainage des prisonniers politiques, campagne pour la reconnaissance de l'Etat Palestinien, campagne de parrainage pour la plantation d'oliviers en Cisjordanie "Opération 1 million d'oliviers pour la Paix en Palestine", coopération avec un camp de réfugié près de Jénine avec le Secours Populaire du 77 pour la construction d'une aire de jeux pour les enfants , soutien aux micro-projets de développement économique, l'appel international pour l'application de la résolution 1325 de l'ONU qui vise à protéger les femmes et les enfants, la campagne BDS...Une nouvelle opération a été lancée en direction des droits des enfants palestiniens avec l'association palestinienne "Sun Flower" : 10 euros (ou plus) pour soutenir l'éducation d'un enfant.
Richard WAGMAN de l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a dénoncé la garde à vue de Pierre STAMBUL, co-président de l'UJFP, pendant 7 heures. Il a expliqué comment les militants de la solidarité avec la Palestine sont régulièrement la cible des défenseurs d'Israël. Ils ont pour but d'empêcher la campagne BDS et de bâillonner l'expression d'une voix juive pour la justice et l'égalités des droits.
Enfin, cette soirée s'est conclue autour d'un buffet amical, sous le signe de la SOLIDARITE, DE LA FRATERNITE et DE LA PAIX en compagnie duo musical inédit formé par Ahmad DARI (artiste Palestinien) et Osvaldo TORRES (artiste Chilien) pour une interprétation de "Rita" d'après Mahmoud Darwich au son du Oud, de la guitare et de chants mêlés chilien et palestinien .
Outre le nombre de participants qui contribuèrent au succès de cette soirée, une dizaine d'oliviers (10 euros pour 1 olivier) ont été financés et 14 nouvelles adhésions ont été enregistrées.
Cette soirée reste un grand moment d'amitié, de paix, de solidarité et de compréhension des enjeux en Palestine".
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